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Amandine et Nina assassinées en Dordogne : son ex évoque « une voix », sa fille de 13 ans aurait tenté de s’interposer avant le drame

Julie K.
6 Min de lecture

Profil du suspect et mobile du crime : l’enquête sur la « voix » et l’état mental

Rachid I., ex-compagnon d’Amandine depuis sept ans et père biologique de Nina, n’avait aucun antécédent judiciaire connu. Les enquêteurs explorent la piste d’une crise psychotique, le suspect ayant insisté sur le fait qu’une « voix » lui aurait ordonné de tuer. Des proches évoquent des tensions récentes autour de la garde de l’adolescente, sans conflit majeur public.

Une expertise psychiatrique est en cours pour déterminer si Rachid I. souffrait de troubles mentaux au moment des faits. Le parquet souligne que « l’audition du suspect reste impossible en raison de son hospitalisation ». Les autorités n’excluent pas un acte prémédité, malgré les déclarations sur les hallucinations, tandis que l’enquête examine ses appels et déplacements avant le drame.

La colère des proches et l’appel à la justice : « Nina ne demandait qu’à vivre »

La famille réclame un procès équitable et une condamnation exemplaire. « Elle était pleine de vie, justice doit être rendue pour elles deux », insiste la tante de Nina, lors de la marche blanche. Le père de l’adolescente, via les réseaux sociaux, exige que « les photos de sa fille circulent pour que personne n’oublie ».

La mairie de Limeyrat annonce un suivi psychologique pour les camarades de classe de Nina et renforce les dispositifs de soutien aux familles endeuillées. Les autorités judiciaires précisent que Rachid I. « restera hospitalisé jusqu’à son transfert en maison d’arrêt ». L’expertise psychiatrique, attendue sous quinze jours, déterminera si le suspect est pénalement responsable de son acte.