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Amel Bent : son aveu déchirant sur la naissance de son fils Zayn, J’avais peur qu’il ressemble aux hommes…

Julie K.
6 Min de lecture

Amel Bent livre une confidence bouleversante dans C l’hebdo ce samedi 22 mars. Alors qu’elle interprète La Norme, sa nouvelle chanson, la star de 37 ans révèle avoir redouté la naissance de son fils Zayn en 2022, craignant qu’il « ressemble aux hommes » de son passé. Un aveu intimement lié à son enfance marquée par l’absence paternelle et son éducation dans un schéma familial exclusivement féminin, qu’elle aborde avec franchise avant son grand concert à l’Accor Arena en 2026.

Amel Bent se confie sur son angoisse prénatale : « J’avais peur qu’il ressemble aux hommes… »

La Norme, son nouveau titre interprété en piano-voix dans C l’hebdo sur France 5, sert de prélude à une révélation poignante. Face à Aurélie Casse, la chanteuse de 37 ans assume les paroles de sa chanson : « J’avais peur d’avoir un garçon, et pas savoir comment l’aimer ». Un cri du cœur inspiré par son schéma familial composé à 90% de femmes, selon ses propres mots, où les figures masculines brillent par leur absence depuis son enfance.

L’artiste explique avoir « souhaité de toutes [ses] forces n’avoir que des filles », comme Sofia (8 ans) et Hana (7 ans), avant la naissance de Zayn en 2022. L’arrivée de ce fils, conçu avec son compagnon Patrick Antonelli, l’a confrontée à ses blessures originelles liées à l’abandon paternel. « Un garçon, ça voulait dire me regarder en face », analyse-t-elle, dévoilant une remise en question éducative sans précédent dans sa carrière de mère.

Un héritage familial marqué par l’absence paternelle

L’éducation strictement féminine d’Amel Bent façonne ses craintes. « Je n’ai pas grandi avec mon père, les hommes étaient absents de mon quotidien », confie-t-elle, révélant un modèle maternel reproduit avec ses filles. Un héritage qui devient handicap face à Zayn : « Avec Sofia et Hana, tout était instinctif. Mais un garçon, c’est un territoire inconnu », souligne la chanteuse, déstabilisée par ce rôle de mère-sans-fils.

La star de Nouvelle Star redoute une transmission involontaire de ses traumatismes. « Comment éviter de lui compliquer la vie ? Vais-je trop compenser l’absence masculine ? », s’interroge-t-elle, évoquant un équilibre fragile entre surprotection et distance. Un dilemme exacerbé par son statut d’artiste : « Mes filles m’imitent naturellement. Mais pour Zayn, je dois inventer une autre façon d’être mère », analyse-t-elle.

La naissance de Zayn comme révélateur de blessures intimes

La venue au monde du petit Zayn en 2022, fruit de son histoire d’amour avec Patrick Antonelli, agit comme un miroir grossissant des fragilités d’Amel Bent. « Un garçon, ça voulait dire regarder mon passé, mes blessures les plus originelles », lance-t-elle, évoquant une remise en question personnelle bien plus profonde qu’un simple questionnement éducatif. La chanteuse admet même avoir craint de « complicar la vie » de son fils en reproduisant inconsciemment des schémas douloureux.

Ce bouleversement se traduit par un équilibre précaire entre deux extrêmes. « Trop fan, trop gaga de lui, ou au contraire trop distante par peur de l’abandon ? », s’interroge la maman de trois enfants. Un dilemme qui exige selon elle un « travail émotionnel et intellectuel » quotidien, radicalement différent de l’éducation naturelle et spontanée prodiguée à ses filles Sofia et Hana.