Lorsqu’on est journaliste et qu’on se retrouve face à la caméra, il faut apprendre à se regarder à l’écran. Une expérience pas toujours évidente, comme l’a confié Anne-Claire Coudray dans une interview croisée avec Anne-Elisabeth Lemoine pour Paris Match. La présentatrice des journaux de week-end de TF1 s’est remémorée ses débuts difficiles à la télévision, et la difficulté qu’elle avait à se voir à l’écran.
Exigeante dans le travail, celle qui présente aujourd’hui les JT les plus regardés de France a pris conscience avec le temps de l’image parfois austère qu’elle pouvait renvoyer. Une prise de conscience douloureuse pour la journaliste.
Des débuts douloureux sur LCI
De ses débuts sur LCI, Anne-Claire Coudray en garde de douloureux souvenirs. Lorsqu’elle a débuté sa carrière sur cette chaîne d’information en continu, elle était reporter sur le terrain. Mais lorsqu’elle a commencé à faire de l’antenne, la journaliste a vu l’image qu’elle renvoyait à l’écran et qui lui paraissait bien loin de ce qu’elle était réellement. « C’était épouvantable : sur LCI, je ne me trouvais pas sympa à l’écran », a-t-elle confié à Paris Match.
Apprendre à se regarder à l’écran
« J’ai dû apprendre à me regarder (…) j’étais choquée par l’image que je renvoyais. Je me suis améliorée. C’est une thérapie, tout le monde devrait le faire ! Moi, ça m’a appris à prendre conscience de ce que je dégage. Ce fût douloureux mais ça aide à avancer », a reconnu Anne-Claire Coudray.
La dimension psychologique de présenter le 20h
Aujourd’hui, la journaliste admet se sentir plus à l’aise avec son image, même si elle estime que présenter le journal télévisé le plus regardé de France peut avoir une « dimension psychologique presque injuste ». « Les jours où je suis fatiguée, je flotte, je suis moins bonne. C’est rageant », s’agace celle qui présente chaque week-end le JT de 20h sur TF1.