Les coulisses des discussions avec BFM TV : pourquoi la journaliste a rompu les pourparlers
Les échanges entre Anne-Sophie Lapix et les dirigeants de BFM TV ont bien eu lieu, confirment des sources proches des deux parties. Des réunions discrètes, organisées en marge des obligations contractuelles de la journaliste, visaient à explorer un projet éditorial ambitieux autour de l’info en continu. Mais la présentatrice met un terme aux négociations avant même que des propositions concrètes ne soient formulées.
Si les motifs exacts de ce revirement restent partiellement opaques, des proches évoquent des divergences stratégiques et un attachement viscéral au service public. « Le format et l’ADN de BFM TV ne correspondaient pas à ses aspirations », glisse un collaborateur, soulignant aussi l’importance de sa liberté rédactionnelle actuelle. Un choix qui renvoie aux défis de concilier notoriété et cohérence professionnelle dans un marché ultra-concurrentiel.
L’impact du maintien de Lapix : stabilité ou renouveau pour France Télévisions ?
Le maintien d’Anne-Sophie Lapix soulage une partie de la rédaction de France Télévisions, mais interroge sur la capacité du groupe à se réinventer. Le Parisien rappelle que le régulateur audiovisuel doit trancher prochainement sur le maintien de Delphine Ernotte à la tête du groupe, une décision qui impactera directement la ligne éditoriale des JT. La continuité incarnée par Lapix rassure les fidèles téléspectateurs, mais certains cadres plaident pour un vent de modernité face à la concurrence agressive des chaînes privées.
Dans les couloirs de France 2, on s’interroge : jusqu’à quand l’audience pourra-t-elle reposer sur des figures historiques ? Julien Bellver, médiaologue, souligne dans les colonnes du Parisien que « le service public doit concilier légitimité et agilité face aux nouveaux formats ». Si Lapix incarne aujourd’hui cette stabilité, les prochains mois pourraient voir émerger des duos ou formats inédits pour dynamiser l’info de 20 Heures, sans toutefois bouleverser un équilibre précaire.
