Le Projet Frou-frou Qui Vire Au Cauchemar Professionnel
Cette prédiction s’avère prophétique quand Thierry Ardisson endosse le rôle de producteur de l’émission de Christine Bravo, Frou-frou. L’homme en noir, désormais lancé dans sa carrière télévisuelle, voit grand pour son amie. Trop grand.
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Son projet ? Transformer le concept intimiste en « journal Frou-frou », une version trash inspirée du magazine Entrevue. Une mutation radicale qui dénature complètement l’esprit original de l’émission. Christine Bravo résiste. Elle pressent le piège et refuse de sacrifier sa ligne éditoriale sur l’autel de l’audimat facile.
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La tension monte. Ardisson insiste, Christine Bravo campe sur ses positions. L’amitié vacille face aux enjeux commerciaux. « J’ai voulu me retirer de ce projet voué à l’échec », confie-t-elle aujourd’hui dans Le Parisien. Une décision courageuse qui va pourtant se retourner contre elle.
Car Thierry Ardisson maîtrise parfaitement les arcanes juridiques du milieu. Les clauses contractuelles deviennent ses armes de prédilection. « Il a joué avec des clauses du contrat et m’a exclue », révèle Christine Bravo, encore marquée par cette trahison.
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L’ami bienveillant se métamorphose en homme d’affaires impitoyable. Le coup de grâce va pourtant venir plus tard, sous la forme d’une phrase qui hantera Christine Bravo pendant des décennies.
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