
Image d’illustration © Buzzday
La CFDT Sort L’Artillerie Lourde Contre La Réforme
Ce jour de carence d’ordre public, Marylise Léon l’a très probablement dans le viseur du gouvernement. La menace plane : un jour où le salarié malade ne toucherait rien. Ni l’Assurance maladie, ni l’entreprise ne paieraient.
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Face à cette perspective, la secrétaire générale de la CFDT dégaine l’argument massue : « Être malade, ce n’est pas un choix. On ne se met pas en arrêt maladie parce qu’on a envie de faire autre chose. »
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La phrase claque. Elle vise directement les préjugés sur l’absentéisme et les faux arrêts maladie. Marylise Léon remet les pendules à l’heure : personne ne choisit d’être malade.
Plus fort encore, la responsable syndicale brandit l’histoire récente. En 2018, l’instauration d’un jour de carence dans les fonctions publiques « avait eu pour effet de provoquer des arrêts plus longs », rappelle-t-elle.
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L’effet boomerang. Au lieu d’économiser, l’État avait payé plus cher. Les agents, privés d’indemnisation le premier jour, attendaient d’être vraiment mal pour se déclarer malades. Résultat : des arrêts de travail prolongés, plus coûteux que prévu.
« Ça ne fonctionne pas », tranche Marylise Léon. L’expérience a parlé. Mais le gouvernement semble ignorer cette leçon du passé, prêt à reproduire les mêmes erreurs à plus grande échelle.
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