
Image d’illustration © Buzzday
L’Effet Domino : Quand D’autres Incidents Suivent
Les sanctions ne tarderont pas, mais le mal est déjà en marche. Comme pour prouver que ces « petits gestes » peuvent avoir de graves conséquences, Aubagne n’en a pas fini avec les flammes ce dimanche soir.
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Trente minutes seulement après l’incident du jardin, un nouveau départ de feu éclate. Cette fois, c’est au quartier de la Pérussonne, juste au-dessus de la carrière Borie. Les broussailles s’embrasent instantanément.
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L’incendie progresse à une vitesse terrifiante. En quelques minutes à peine, les flammes parcourent 600 m² de végétation sèche. Le mistral qui souffle transforme chaque étincelle en menace mortelle. Les pompiers, déjà sur le qui-vive après l’intervention précédente, foncent une nouvelle fois vers le brasier.
Heureusement, leur réactivité paye. L’incendie est rapidement maîtrisé avant de prendre des proportions dramatiques. Cette fois, aucun blessé n’est à déplorer.
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Mais l’origine de ce deuxième feu révèle une autre forme d’inconscience criminelle. Selon Vincent Rusconi, le départ de feu serait dû à l’utilisation de « pétards et de tirs de mortiers » au niveau du château d’eau. En pleine alerte rouge, quand la moindre étincelle peut déclencher un drame, certains continuent leurs loisirs pyrotechniques.
Deux incidents en une demi-heure. Aubagne vit un dimanche sous haute tension, où chaque geste irréfléchi menace de virer au cauchemar.
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