Audrey Fleurot évoque son appréhension lors du tournage de scènes intimes avec un jeune acteur

Quentin M.
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Dans le monde effervescent du cinéma et de la télévision, les acteurs sont souvent confrontés à des défis qui dépassent le simple fait de jouer un rôle. Audrey Fleurot, figure emblématique du petit écran français, vient de vivre une expérience particulièrement marquante lors du tournage de la nouvelle mini-série « Infiltré(e) », diffusée sur France 2 depuis le 25 septembre 2024.

L’actrice, connue pour son charisme et son professionnalisme, s’est retrouvée face à un défi inattendu : tourner des scènes intimes avec un partenaire beaucoup plus jeune qu’elle. Cette situation, loin d’être anodine, a révélé une facette plus vulnérable de la star, mettant en lumière les réalités parfois inconfortables du métier d’acteur.

Un duo intergénérationnel sous les projecteurs

Audrey Fleurot, qui incarne le rôle d’Aurélie dans « Infiltré(e) », s’est confiée sur son appréhension lors du tournage de scènes intimes avec Sumai Cardenas, un jeune acteur de 22 ans. La différence d’âge significative entre les deux comédiens a été source d’un véritable malaise pour l’actrice chevronnée. « J’avais l’impression que j’allais […] le fils d’une amie », a-t-elle avoué lors d’une interview accordée à Télé Magazine.

Cette situation délicate a mis en évidence les défis émotionnels auxquels les acteurs peuvent être confrontés, même après des années d’expérience. Audrey Fleurot a partagé son stress face à cette situation inédite : « Je me disais, il a 20 ans et va se retrouver à me galocher. C’était un petit stress pour moi. » Cette révélation offre un aperçu rare des coulisses du métier et des moments de vulnérabilité que peuvent vivre les acteurs les plus aguerris.

Professionnalisme et adaptation : les clés du succès

Malgré son appréhension initiale, Audrey Fleurot a su gérer la situation avec professionnalisme. Elle raconte : « Je me suis beaucoup excusée auprès de lui et ça s’est très bien passé, parce qu’il était très détendu ! » Cette anecdote souligne l’importance de la communication et du respect mutuel sur un plateau de tournage, particulièrement dans des scènes aussi délicates que celles impliquant une intimité physique.

L’expérience d’Audrey Fleurot sur le tournage d' »Infiltré(e) » ne s’est pas limitée à ces moments de gêne. L’actrice a également dû faire face à des situations imprévues, illustrant les défis quotidiens du métier d’acteur. Elle se souvient notamment d’une scène d’amour où les conditions de tournage l’ont mise mal à l’aise : « J’ai dit : ‘Mais, je vais me retrouver avec son bip sur mon derrière en direct car rien n’a été prévu ?' » Cette anecdote révèle les aspects moins glamour du métier et la nécessité pour les acteurs de s’adapter rapidement à des situations parfois inconfortables.

Qu’est-ce qu’un « bip » sur un plateau de tournage ?
Dans le jargon du cinéma et de la télévision, un « bip » fait généralement référence à un micro-émetteur sans fil porté par les acteurs pour enregistrer leur voix. Ces dispositifs sont souvent dissimulés sous les vêtements, ce qui peut créer des situations gênantes lors de scènes intimes.

Un rôle complexe dans une série captivante

Au-delà des défis personnels rencontrés par Audrey Fleurot, « Infiltré(e) » offre à l’actrice l’opportunité d’incarner un personnage riche et nuancé. Dans le rôle d’Aurélie, une chimiste collaborant avec la police pour démanteler un réseau de trafic, Fleurot explore les facettes d’une femme tiraillée entre son devoir et la protection de sa famille. L’actrice décrit son personnage comme « une femme qui s’est mise entre parenthèses, englué dans la culpabilité », ajoutant une profondeur psychologique à son interprétation.

La série met en lumière la relation complexe entre Aurélie et son fils, un élément central de l’intrigue. Audrey Fleurot explique : « Elle a tellement d’amour pour lui qu’elle ne voit pas qu’il va mal. Quand il fait une très grosse erreur, elle va l’aider et se mettre en grande difficulté. » Cette dynamique mère-fils ajoute une dimension émotionnelle intense à la série, permettant à l’actrice de démontrer toute l’étendue de son talent.

Une carrière en plein essor

Malgré les moments difficiles rencontrés sur le tournage d' »Infiltré(e) », la carrière d’Audrey Fleurot continue de briller, tant en France qu’à l’international. La récente adaptation américaine de la série « HPI », intitulée « High Potential », témoigne de l’impact global de son travail. Diffusée aux États-Unis depuis le 17 septembre 2024, cette version américaine marque un tournant historique, comme le souligne le producteur Pierre Laugier : « C’est la première fois qu’une série française est remakée par les Américains. »

Cette reconnaissance internationale ouvre de nouvelles perspectives pour Audrey Fleurot, consolidant sa position d’actrice de premier plan sur la scène mondiale. Son parcours, jalonné de défis personnels et professionnels, illustre la résilience et le talent nécessaires pour réussir dans l’industrie du divertissement. Alors que les spectateurs découvrent une nouvelle facette de l’actrice dans « Infiltré(e) », Audrey Fleurot continue de repousser ses limites, promettant encore de belles surprises à son public dans les années à venir.

Le phénomène des remakes internationaux
Les remakes de séries télévisées d’un pays à l’autre sont de plus en plus fréquents. Ils permettent d’adapter des concepts populaires à différentes cultures tout en offrant de nouvelles opportunités aux acteurs et créateurs originaux. Le succès de ces adaptations témoigne de l’universalité de certaines histoires et de la qualité croissante des productions télévisuelles à travers le monde.