Avant de mourir de faim à 13 ans, Amandine avait confié à sa surveillante : « J’ai peur de… »

Le Drame Annoncé : Quand Une Adolescente Prédit Sa Propre Mort

Le soir du 16 mars 2020 restera gravé dans la mémoire de cette surveillante de pensionnat. Alors que le président Macron vient d’annoncer le confinement général, Amandine s’effondre littéralement. L’adolescente de 13 ans, habituellement discrète, explose en sanglots inconsolables dans les couloirs de l’établissement scolaire où elle pensait trouver refuge.

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« Je vais mourir ! » hurle-t-elle à sa surveillante, dans un cri d’effroi qui résonne encore aujourd’hui dans les mémoires. Ces trois mots, prononcés avec une lucidité glaçante, annoncent un calvaire que personne n’imagine alors. La jeune fille sait ce qui l’attend au retour forcé chez sa mère à Montblanc.

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Cinq ans plus tard, aux assises de l’Hérault, cette même surveillante témoigne face aux jurés. Ses propos deviennent parfois inaudibles, submergée par l’émotion et les larmes. Elle raconte ses tentatives désespérées pour maintenir le contact avec Amandine pendant le confinement. En vain. Elle explique aussi comment elle a appris, plus tard, les circonstances atroces de cette mort annoncée.

Ce témoignage bouleversant révèle une vérité insoutenable : Amandine savait. Elle pressentait que ce retour au domicile familial signerait son arrêt de mort. Une prophétie qui se réalisera quelques mois plus tard, dans l’indifférence générale d’un huis clos mortel.

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