Le corps d’Axel Pietrain, disparu depuis le 22 février près de Nantes, est retrouvé dans la Loire après plus d’un mois de recherches. Un détail troublant relance l’enquête : son téléphone portable, déclaré manquant par son père, est découvert dans ses vêtements. Les autorités évoquent désormais une piste criminelle liée à un possible enlèvement, tandis que l’autopsie confirme formellement l’identité du jeune soudeur de 22 ans.
Des sportifs tombent sur une découverte macabre en faisant du paddle
Le samedi 29 mars 2025, des pratiquants de paddle repèrent un corps immergé dans la Loire, à hauteur d’Indre, près de Nantes. Les autorités, alertées dans la foulée, constatent la présence d’un téléphone portable dans les vêtements de la victime. « Un élément clé qui a immédiatement orienté nos investigations », souligne le procureur Antoine Leroy, confirmant que l’appareil appartient bien à Axel Pietrain.
La scène, décrite comme « particulièrement choquante » par un témoin, marque un tournant dans cette affaire. Les enquêteurs relèvent aussitôt une contradiction majeure : le père d’Axel avait pourtant affirmé aux médias, dès le 25 février, « Je ne sais même pas s’il avait son téléphone ». Le parquet de Nantes ouvre dans la foulée une enquête pour « recherche des causes de la mort », tout en conservant l’hypothèse d’un crime organisé déjà envisagée depuis le 7 mars.
Le portable qui contredit le récit familial : l’énigme des déclarations du père
L’objet devenu pièce à conviction crée une faille dans le dossier. Alors que le père d’Axel affirmait « Je ne sais même pas s’il avait son téléphone » à France 3 Pays de la Loire, les enquêteurs découvrent l’appareil soigneusement rangé dans les vêtements du défunt. « Cette contradiction ouvre des interrogations majeures sur les circonstances de la disparition », explique une source proche de l’enquête.
Cette révélation relance l’information judiciaire ouverte le 7 mars pour « enlèvement et séquestration », requalifiée en crime organisé après analyse des données téléphoniques. Les procureurs soulignent que « les éléments matériels ne correspondent pas aux témoignages initiaux », sans préciser si le père fait partie des personnes auditionnées. La disparition de la voiture d’Axel et l’absence de mouvement bancaire renforcent les soupçons d’un scénario prémédité.
L’ADN ne ment pas : l’autopsie confirme l’identité du corps et relance les questions
Le 29 mars 2025, une autopsie cruciale est réalisée sur le corps retrouvé dans la Loire. Les experts comparent l’ADN prélevé à celui d’Axel Pietrain, fourni par sa famille. « Les résultats ne laissent aucune place au doute : il s’agit bien du jeune homme disparu », déclare le procureur Antoine Leroy, refermant ainsi le chapitre de l’identification.
Pourtant, la cause du décès reste inexpliquée, alimentant les spéculations. Les magistrats rappellent que l’enquête pour enlèvement, ouverte avant même cette découverte, prend désormais « une dimension criminelle incontestable ». Les analyses toxicologiques et les relevés d’appels du téléphone retrouvé pourraient fournir des indices sur les dernières heures du soudeur, toujours entourées de mystère.
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