Et visiblement, la compagne d’Éric Dupond-Moretti n’est pas la seule à avoir une appétence pour les plus grands classiques de la Môme. En effet, Christophe Beaugrand a annoncé à la chanteuse que, pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques, Aya Nakamura se prêterait potentiellement à l’exercice à son tour. Et ce, à la demande d’Emmanuel Macron. Mais alors que l’annonce a créé la polémique, l’interprète de Jamais assez loin voit cette proposition d’un bon œil.
« Pourquoi pas, en fait ? » s’est-elle demandée sur TF1. Si elle préfère attendre de voir la proposition, Isabelle Boulay l’affirme : « Je trouve que ce n’est pas une mauvaise idée. » La star de 51 ans y voit là « un contre-emploi » qui donne parfois des « choses magnifiques ».
Un choix controversé
Si Isabelle Boulay est enthousiaste à l’idée de voir l’interprète de Djadja représenter la France pour la cérémonie d’ouverture, nombreux sont ceux qui jugent l’idée mauvaise. Sur le plateau de CNews, par exemple, la journaliste conservatrice Eugénie Bastié avait tenu à lire les paroles d’une chanson de la star francophone la plus écoutée dans le monde, pour livrer une critique à peine déguisée sur la pauvreté de ses textes. Elle insinuait alors que les paroles de ses titres représentaient une dégradation du « rayonnement de la langue française ».
Marion Maréchal quant à elle, s’est indignée sur le plateau de BFM TV ce mardi 12 mars, estimant que l’artiste « ne chante pas en français ». De son côté, Estelle Denis avait suggéré que le choix de l’artiste devait plutôt se porter sur Patrick Bruel ou Véronique Sanson, car jugés « plus proches » d’Édith Piaf d’un point de vue artistique.
Une voix pour la jeunesse française
Face à cet accueil pour le moins mitigé, d’autres ont tenu à apporter leur soutien à l’artiste à l’origine de l’album Nakamura, qui a dépassé le milliard d’écoutes. « Aya Nakamura est l’équivalent de ce qu’était Édith Piaf il y a 60 ans, c’est-à-dire la chanteuse française la plus populaire à l’étranger », a tenu à rappeler Olivier Cachin sur BFMTV. Quant à Genono, journaliste musical, il assure que la chanteuse de 28 ans symbolise « la réalité multiculturelle et mixte de la jeunesse française actuelle ».
Il y donc de fortes chances pour qu’Aya Nakamura soit bel et bien Sous le ciel de Paris le 26 juillet prochain.