
L’IA Au Bac : Une Chasse Aux Sorcières Sans Outils Ni Formation
Ces contradictions éclatent au grand jour quand on creuse la question. Le ministère de l’Éducation nationale l’avoue lui-même : les correcteurs ne disposent d’aucun outil de détection d’intelligence artificielle. Pas de logiciel comme ceux conçus pour repérer les textes générés par ChatGPT. Rien.
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Pire encore : ils ne reçoivent aucune formation pour identifier ces contenus. Comment alors distinguer une copie rédigée par une IA d’une autre écrite par un élève ? Mystère total.
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Pourtant, plusieurs académies demandent aux enseignants de signaler les « copies problématiques ». Sans expliquer les critères. Sans donner de grille de lecture. Les professeurs naviguent à vue, livrés à leur instinct et leurs préjugés.
Le résultat ? Une véritable épidémie de suspicions. En 2024, pas moins de 560 candidats au bac ont été poursuivis pour fraude. Parmi eux, 5 % pour usage présumé d’IA – soit environ 28 lycéens dans le cas de Nina.
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Les sanctions tombent lourdement : 404 élèves sanctionnés au total. Et 16 d’entre eux interdits d’examen jusqu’en 2029. Cinq années de leur vie rayées d’un trait.
Un système qui accuse sans preuves, sanctionne sans certitudes. Nina en paie aujourd’hui le prix fort, victime d’une chasse aux sorcières où la technologie terrorise plus qu’elle n’éclaire.
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