
Image d’illustration © Buzzday
L’Acte Héroïque De Mahreen Chowdhury : « Ces Enfants Sont Aussi Les Miens »
Dans ce brasier infernal, Mahreen Chowdhury brave les flammes qui dévorent les couloirs. La fumée brûle ses poumons, la chaleur lui lacère la peau. Mais rien ne l’arrête. Salle après salle, elle guide les enfants terrorisés vers les sorties de secours. Sa voix porte malgré le grondement de l’incendie : « Suivez-moi ! N’ayez pas peur ! »
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L’enseignante de 45 ans multiplie les allers-retours dans le bâtiment en flammes. Chaque voyage lui coûte un peu plus de chair, un peu plus de souffle. Les témoins la voient ressortir une dernière fois, méconnaissable, portant dans ses bras un enfant évanoui par la fumée.
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Transportée d’urgence à l’hôpital, brûlée sur près de 100% de son corps, elle trouve encore la force de parler à son mari, Mansur Helal. Ses derniers mots résonnent comme un testament : « J’ai fait de mon mieux pour sortir environ 20 à 25 jeunes », confie-t-elle dans un souffle. Puis, avec une tendresse infinie : « Ces enfants, ce sont aussi les miens ».
Son époux, en larmes, témoigne auprès de la BBC : « Elle prononçait les paroles les plus nobles avec une grande force mentale ». Quelques heures plus tard, placée sous respirateur artificiel, Mahreen Chowdhury s’éteint. Vingt-cinq élèves lui doivent la vie.
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Son sacrifice révèle une vérité que tous ses collègues connaissaient déjà : cette femme n’était pas qu’une simple enseignante.