Bangladesh : cette enseignante retourne dans l’école en feu pour sauver 20 élèves, elle meurt en héroïne

Image d’illustration © Buzzday

Un Bilan Dramatique Qui Ébranle Tout Un Pays

Mais derrière l’héroïsme de Mahreen se cache une tragédie aux proportions nationales. Le crash du F-7 bangladais a provoqué l’une des catastrophes aériennes les plus meurtrières que le pays ait connues depuis des décennies.

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Le bilan est implacable : 31 morts, dont 25 enfants. Le pilote, le capitaine Md. Taukir Islam, figure parmi les victimes. Il avait tenté en vain de rediriger son appareil vers une zone moins habitée après une défaillance mécanique. Son sacrifice n’a pas suffi à éviter le drame.

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Plus de 160 personnes ont été blessées, en majorité des élèves âgés de 10 à 15 ans. Les flammes alimentées par le kérosène ont causé des brûlures sévères. L’Institut national des brûlés et de chirurgie plastique de Dacca croule sous les arrivées. Des dizaines d’enfants y luttent encore contre la mort.

La colère gronde dans les rues de la capitale. Dès le lendemain, des centaines d’élèves descendent manifester. Ils exigent des comptes. « Démission des responsables de l’éducation et de la défense ! », scandent-ils. Leurs revendications sont claires : modernisation immédiate des avions militaires et indemnisation pour toutes les familles victimes.

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Le choc dépasse les frontières du Bangladesh. Cette tragédie soulève des questions cruciales sur la sécurité des installations militaires en zone urbaine dense.