Le succès ne se fait pas attendre pour le nouveau film d’Olivier Marchal. En seulement 24 heures après sa sortie sur Netflix, Bastion 36 s’est propulsé en tête du classement des contenus les plus visionnés en France sur la plateforme de streaming. Un démarrage fulgurant qui confirme une nouvelle fois l’attrait du public pour les polars musclés du réalisateur français.
Cette ascension éclair n’est pas vraiment une surprise pour celui qui enchaîne les succès sur Netflix. Après avoir conquis les abonnés en décembre 2023 avec sa série Pax Massilia, Olivier Marchal revient avec un long-métrage qui plonge les spectateurs au cœur des tensions entre différents services de police parisiens.
Une plongée intense dans la guerre des polices
Le film suit le parcours mouvementé d’Antoine Cerda, un jeune policier incarné par Victor Belmondo, contraint de quitter les forces spéciales de la BRI suite à une faute professionnelle. Muté à la BAC, il se retrouve brutalement confronté à son passé lorsque deux de ses anciens collègues sont assassinés et qu’un troisième disparaît mystérieusement. Son enquête personnelle va lever le voile sur des secrets bien gardés qui gangrènent les services de police depuis des décennies.
Dans ce thriller haletant, Olivier Marchal exploite à nouveau sa parfaite connaissance des rouages de la police française pour livrer un récit authentique et sans concession sur les rivalités entre services.
La guerre des polices, un phénomène bien réel
Ce terme désigne les rivalités historiques entre les différents services de police français (PJ, BAC, BRI…) qui peuvent parfois nuire à l’efficacité des enquêtes. Un phénomène qu’Olivier Marchal a pu observer durant sa carrière d’inspecteur dans les années 1980.
Un réalisateur qui connaît son sujet sur le bout des doigts
L’expertise d’Olivier Marchal dans le genre policier n’est plus à démontrer. Ancien inspecteur de police en région parisienne avant de devenir réalisateur, il puise dans son expérience personnelle pour insuffler un réalisme saisissant à ses productions. Cette authenticité, devenue sa marque de fabrique, se retrouve dans chacune de ses œuvres, de 36 Quai des Orfèvres à Bronx.
Le cinéaste s’est entouré d’un casting de premier choix pour donner vie à cette histoire. Victor Belmondo confirme son talent d’acteur dans le rôle principal, tandis que Tewfik Jallab, déjà présent dans Pax Massilia, démontre une nouvelle fois sa complicité artistique avec le réalisateur. Yvan Attal et Fauve Hautot complètent brillamment cette distribution.
Un hommage aux mythiques lieux de la police parisienne
Le titre du film fait écho à l’histoire même de la police parisienne. Le « Bastion 36 » désigne le nouveau siège de la police judiciaire parisienne, situé rue du Bastion dans le 17e arrondissement. Une appellation qui fait référence au mythique 36 quai des Orfèvres, l’ancien QG historique des services.
Du Quai des Orfèvres à la rue du Bastion
En 2017, la police judiciaire parisienne a quitté son adresse historique du 36 quai des Orfèvres pour s’installer dans un nouveau bâtiment ultra-moderne rue du Bastion. Le surnom « Bastion 36 » est né de cette fusion entre l’ancien et le nouveau siège.
Avec ce nouveau film, Marchal livre un thriller urbain qui s’inscrit parfaitement dans sa filmographie tout en renouvelant le genre. Les scènes d’action spectaculaires s’entremêlent avec une intrigue complexe qui maintient le spectateur en haleine jusqu’à la dernière minute.
