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Beaujolais : un bassin dans le jardin, la tragédie qui a coûté la vie à un enfant de 7 ans…

Julie K.
5 Min de lecture

Un drame silencieux se joue ce jeudi soir dans un jardin du Beaujolais. Alors que la nuit tombe sur Chambost-Allières, le 10 avril 2025, une intervention des pompiers tourne à l’irréparable. Derrière ce qui ressemble à un simple « bassin de rétention » se cache une vérité glaçante que l’enquête de la gendarmerie commence à mettre au jour. Trois mots du parquet de Villefranche-sur-Saône suffisent à faire entrevoir l’ampleur du désastre familial.

Le drame en quelques heures

Ce jeudi 10 avril 2025, vers 21h, un silence lourd s’abat soudain sur Chambost-Allières. Dans ce village paisible du Beaujolais, un garçon de 7 ans chute dans un bassin de rétention d’eau installé au cœur du jardin familial. « Les faits se sont déroulés peu après 21 heures », rapporte l’enquête avec une précision glaçante.

Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, les tentatives de sauvetage échouent. Les secours présents sur place ne parviennent pas à ramener l’enfant à la vie, scellant en quelques minutes le destin d’une famille.

Le parquet de Villefranche-sur-Saône confirme les circonstances horriblement banales de ce drame : un bassin de jardin, une chute, une nuit d’avril devenue tragédie. Les premiers éléments recueillis par Le Progrès et BFM Lyon dessinent déjà les contours d’un accident foudroyant.

L’intervention des secours face à l’irréparable

Les sapeurs-pompiers dépêchés sur place dans la soirée du 10 avril tentent l’impossible. « Ils sont intervenus, mais n’ont pas pu le sauver », résume sobrement le compte-rendu officiel. Malgré leur rapidité d’action et les manœuvres de réanimation, les secouristes se heurtent à une réalité implacable.

Le drame se noue dans l’intimité d’un jardin familial, au cœur d’une propriété où devaient régner les rires d’enfants. Aucun détail ne filtre sur les minutes cruciales entre l’appel aux secours et l’arrivée des pompiers, ni sur les réactions des proches durant l’intervention.

Les procédures habituelles butent ici sur une fin brutale. Les équipes médicales, habituées à gagner des vies, doivent cette fois constater l’évidence : le bassin de rétention, pourtant conçu pour maîtriser l’eau, vient de sceller un destin.

Enquête ouverte : la thèse de l’accident en question

La brigade de recherches de la gendarmerie de Villefranche-sur-Saône prend en charge l’enquête sur les circonstances du drame. « Une procédure pour recherches des causes de la mort a été ouverte », confirme la procureure de la République Laetitia Francart. Les investigations visent à reconstituer minute par minute les événements du 10 avril.

Si la thèse accidentelle reste privilégiée à ce stade, les autorités judiciaires ne négligent aucune piste. L’autopsie ordonnée par le parquet apportera des éléments décisifs sur les conditions exactes du décès. Les conclusions pourraient éclairer d’un jour nouveau ce qui ressemble aujourd’hui à un terrible concours de circonstances.

Un bassin domestique au cœur du drame

Le bassin de rétention d’eau, « installé dans le jardin de sa maison », devient le point central de l’enquête. Conçu pour gérer les flux hydrauliques, cet équipement technique se transforme en piège mortel sous la nuit avrillée. Aucune barrière de sécurité ni signalisation n’est mentionnée dans les premiers constats.

Ce drame relance silencieusement la question des risques méconnus des aménagements paysagers. Les autorités ne précisent pas si ce type d’installation faisait l’objet de mesures préventives particulières. Dans l’attente des résultats de l’autopsie, le bassin reste la seule certitude d’une soirée devenue cauchemar.