L’Enquête Judiciaire Et Les Mises En Examen
L’interpellation du père ouvre immédiatement une procédure judiciaire d’envergure. Placé en garde à vue, l’homme fait face aux accusations qui s’accumulent contre lui. Sa compagne, auditionnée dans la foulée, découvre l’ampleur des soupçons.
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Cocaïne dans le sang du nourrisson, hématomes inexpliqués : les deux parents nient catégoriquement toute responsabilité. Leurs dénégations ne suffisent pas à convaincre les enquêteurs, confrontés à des preuves scientifiques irréfutables.
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Le samedi 19 juillet, le procureur Raphaël Balland prend une décision lourde de conséquences. Il demande le déferrement des deux suspects devant le juge d’instruction. Les époux sont tous deux mis en examen, mais la justice opère une distinction cruciale entre leurs profils.
Le père, dont le casier judiciaire révèle des antécédents pour menaces et violences, se retrouve placé en détention provisoire. Un passé qui pèse lourd dans la balance de la décision judiciaire.
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La mère, au profil différent, bénéficie d’un traitement plus clément. Elle est placée sous contrôle judiciaire, mesure qui lui permet de rester libre tout en étant surveillée par la justice.
« Lui, contrairement à la mère, a des antécédents judiciaires pour menaces et violences », explique le procureur, justifiant cette différence de traitement.
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L’enquête est officiellement confiée à la brigade de recherche de Pézenas. Les investigations ne font que commencer.
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