Netflix continue de surfer sur le succès de sa production française « Sous la Seine ». Huit mois après sa sortie, le film maintient sa position dans le top 10 des films non anglophones les plus visionnés sur la plateforme, prouvant que les requins peuvent aussi faire des vagues dans la Seine parisienne. Ce thriller aquatique, porté par un casting de choix avec notamment Bérénice Bejo et Nassim Lyes, s’impose comme l’une des réussites françaises les plus marquantes sur la plateforme de streaming.
Dans les coulisses de ce succès se cache une préparation particulière, notamment marquée par les choix éthiques de Bérénice Bejo. L’actrice franco-argentine, César de la meilleure actrice pour « The Artist », a notamment fait parler d’elle pour son refus catégorique de participer à certaines séances préparatoires impliquant des animaux marins.
Une prise de position éthique forte
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« Il faut arrêter de le faire parce qu’on les dérange« , affirme fermement Bérénice Bejo à propos des interactions touristiques avec les animaux marins. L’actrice a notamment refusé de nager avec des requins lors de la phase préparatoire du film, une décision qui ne relève pas de la peur mais d’une conviction profonde sur le respect de la vie marine.
Cette position éthique s’inscrit dans un débat plus large sur l’exploitation des animaux marins pour le divertissement. Pour l’actrice, les séances d’observation des dauphins, baleines et requins, bien que populaires, représentent une intrusion problématique dans leur habitat naturel.
Le saviez-vous ?
L’observation de la faune marine génère plus de 2,1 milliards de dollars par an dans le monde, mais peut perturber significativement le comportement naturel des animaux, notamment leurs cycles de repos et d’alimentation.
Une préparation physique sans compromis
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Malgré son refus de participer aux séances avec les requins, Bérénice Bejo n’a pas échappé à une préparation intensive pour son rôle de Sophia. Pendant deux mois, l’actrice s’est soumise à un entraînement rigoureux en plongée et en apnée, surmontant son inconfort initial dans l’eau.
Ce rôle représente, selon ses propres mots, le défi le plus exigeant de sa carrière, tant sur le plan physique que mental. La préparation a nécessité une immersion totale dans l’univers de la plongée, transformant l’actrice peu à l’aise dans l’eau en une véritable professionnelle des scènes sous-marines.
Des approches distinctes pour un même objectif
En contraste, son partenaire à l’écran Nassim Lyes a opté pour une approche différente dans la construction de son personnage de policier. S’inspirant directement d’un ami membre des forces de l’ordre, il s’est concentré sur l’observation et l’imitation des gestes et attitudes caractéristiques du métier.
Focus sur le succès
« Sous la Seine » s’est rapidement hissé à la première place du classement Netflix dès sa sortie. Son succès international a déjà conduit la plateforme à commander une suite, confirmant l’attrait du public pour ce thriller aquatique made in France.
Cette dualité dans la préparation des acteurs témoigne des différentes voies possibles pour atteindre l’authenticité à l’écran. Tandis que Bérénice Bejo privilégiait une approche technique et physique tout en respectant ses convictions éthiques, Nassim Lyes misait sur l’observation et l’immersion dans le quotidien de son personnage.