Dans l’ombre des projecteurs : les dessous d’un malaise calculé
Un assistant de production, sous couvert d’anonymat, confie à Buzzday : « L’équipe savait que Chameroy préparait un truc, mais personne n’a osé intervenir. » Les couloirs de C8 bruissent de tensions post-émission : Pascal Praud quitte le plateau sans saluer quiconque, tandis que Bertrand Chameroy discute bruyamment avec des auteurs, un sourire en coin aux lèvres. La chaîne, elle, temporise : « Aucun commentaire tant que l’audimat n’est pas consolidé », glisse un cadre.
Le choix de diffuser l’intégralité du clash s’avère stratégique. Un ancien réalisateur de l’émission révèle : « Depuis 2023, ils poussent les chroniqueurs à provoquer des polémiques… Mais là, c’est du jamais-vu. » Preuve de cette logique : en janvier 2025, un dérapage similaire impliquant un humoriste et une ministre avait déjà fait bondir l’audience de 27%. Une mécanique rodée, où l’authenticité le cède souvent à la spectacularisation.
Un coup médiatique aux gagnants multiples ?
L’audimat de « Face à l’Info » pulvérise son record historique avec 1,7 million de téléspectateurs enregistrés pendant le clash, soit 35% d’audience supplémentaire par rapport à la moyenne habituelle. Les rediffusions sur la plateforme de C8 atteignent 480 000 vues en 12 heures, tandis que les partenaires publicitaires multiplient les demandes de sponsoring pour les prochaines émissions.
Si Pascal Praud voit son image de « journaliste intègre » renforcée auprès de son cœur de cible, Bertrand Chameroy capitalise sur le buzz : 3 nouvelles émissions humoristiques lui sont déjà proposées. Sur X, Praud se contente d’un laconique « La télévision reste un lieu de débat », quand Chameroy tweete un gif de son imitation, accompagné du hashtag #CostumeGate. La chaîne, elle, prépare un prime-time exceptionnel autour des « moments qui ont marqué l’année »… avec ce clash en tête d’affiche.
