Better Man : le biopic audacieux de Robbie Williams conquiert la critique française

Julie K.
4 Min de lecture

Les critiques français sont unanimes : le nouveau biopic sur Robbie Williams fait sensation dans l’Hexagone. Avec une note moyenne de 3,7/5 sur AlloCiné et des critiques dithyrambiques, Better Man s’impose comme l’une des plus belles surprises cinématographiques de ce début d’année 2025. Le film, qui retrace le parcours tumultueux de l’ancien membre des Take That, ose un pari audacieux en représentant la star britannique sous les traits d’un chimpanzé en images de synthèse.

Cette approche singulière, qui aurait pu dérouter, se révèle être une véritable réussite artistique. Le réalisateur Michael Gracey, déjà aux commandes de The Greatest Showman, livre un spectacle aussi ambitieux qu’émouvant, mêlant avec brio performance technique et profondeur narrative.

Une révolution dans le genre du biopic musical

L’utilisation d’un chimpanzé en CGI pour incarner Robbie Williams constitue bien plus qu’un simple artifice visuel. Cette métaphore puissante illustre la dualité de l’artiste, entre sa nature sauvage sur scène et sa vulnérabilité face aux démons de la célébrité. Le choix audacieux de Michael Gracey bouleverse les codes traditionnels du biopic musical, créant une œuvre unique en son genre.


Qu’est-ce que la CGI ?
Computer-Generated Imagery (images générées par ordinateur) est une technique permettant de créer des images numériques utilisées notamment dans les effets spéciaux au cinéma. Dans Better Man, elle permet de donner vie au chimpanzé incarnant Robbie Williams.

L’acteur Jonno Davies, grâce à la technologie de capture de mouvement, insuffle une humanité saisissante au personnage digital. Les séquences de concerts, particulièrement spectaculaires, témoignent de la maîtrise technique de l’équipe de production.

Le parcours mouvementé d’une icône britannique

Le film retrace avec authenticité l’ascension fulgurante de Robbie Williams, depuis ses débuts au sein des Take That jusqu’à son triomphe en solo. Sans faire l’impasse sur les moments sombres, Better Man aborde frontalement les problèmes d’addiction et les tourments personnels de l’artiste, notamment après son départ du boys band en 1995.

La renaissance artistique de Williams, marquée par le succès planétaire d’Angels en 1997, est dépeinte avec justesse et émotion. Le film évite l’écueil de l’hagiographie pour livrer un portrait nuancé d’une des plus grandes stars britanniques.

Un concert d’éloges dans la presse française

Les critiques hexagonales saluent unanimement l’audace et la réussite du projet. Le Parisien évoque des « séquences de concerts qui décoiffent » et des « passages chorégraphiés étincelants », tandis que Konbini le compare au remarqué Rocketman, le qualifiant de « biopic peut-être l’un des plus sincères depuis fort longtemps ».


Le succès de Robbie Williams en chiffres
11 albums studio classés numéro un au Royaume-Uni sur 12, 3 best-of également en tête des charts et un record de 13 Brit Awards, faisant de lui l’artiste le plus récompensé de l’histoire de cette cérémonie.

Marianne souligne la « surprise colossale » que représente ce film dans le « paysage sinistre du biopic musical », tandis que CinemaTeaser n’hésite pas à le qualifier de « pari le plus risqué et le plus réussi de ce début d’année ». Seul Libération émet quelques réserves, principalement sur l’utilisation du singe numérique.

Une prouesse technique au service de l’émotion

Les séquences musicales, véritables points d’orgue du film, bénéficient d’une réalisation époustouflante. La performance capture permet des chorégraphies spectaculaires tout en préservant l’expressivité nécessaire aux moments plus intimes. L’alliance entre technologie de pointe et narration sensible fait de Better Man une œuvre novatrice qui redéfinit les possibilités du biopic musical.