
Relaxe En Appel : Quand La Justice Française Redéfinit Les Limites De La Diffamation
Un revirement judiciaire qui fait débat. La cour d’appel de Paris a relaxé ce jeudi 10 juillet Natacha Rey et Amandine Roy, les deux femmes poursuivies pour avoir propagé une rumeur transphobe visant Brigitte Macron. Cette décision annule purement et simplement les condamnations de première instance qui avaient sanctionné les accusées d’une amende de 500 euros avec sursis et de 13 000 euros de dommages-intérêts.
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L’acquittement, prononcé au bénéfice de la bonne foi, interroge sur les nouveaux contours de la liberté d’expression face à la diffusion d’informations controversées. Dix-huit articles mis en cause par Brigitte Macron et son frère Jean-Michel Trogneux ont été blanchis par la cour d’appel, seul un passage évoquant un détournement de mineur relevant théoriquement de la loi française sur la presse.
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« Natacha Rey, pourchassée, persécutée, condamnée. Mais finalement Natacha Rey relaxée », s’est félicité François Danglehant, avocat de la principale accusée, devant une trentaine de soutiens rassemblés à la sortie de la salle d’audience. Une satisfaction qui contraste avec la réaction de Jean Ennochi, conseil de Brigitte Macron : « Je vais voir avec mes clients ce que nous allons faire mais bien évidemment, nous ne sommes pas d’accord ».
Cette relaxe soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre protection des personnalités publiques et limites acceptables du débat public, particulièrement lorsque les accusations touchent à l’identité même des personnes visées.
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