
Quand La Désinformation Française Traverse L’Atlantique
Cette prophétie s’est réalisée avec une ampleur inédite. La fausse information s’est exportée massivement aux États-Unis, où elle est devenue virale à l’extrême droite en pleine campagne présidentielle américaine. Un phénomène qui illustre la porosité des frontières numériques et la capacité des infox à se réinventer selon les contextes politiques locaux.
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L’adoption outre-Atlantique de cette rumeur française révèle une stratégie plus large. Les théories conspirationnistes transphobes visant les épouses de dirigeants progressistes constituent désormais un arsenal politique récurrent de la désinformation internationale. Une méthode éprouvée pour déstabiliser symboliquement les figures du pouvoir.
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Brigitte Macron rejoint ainsi une liste troublante de femmes politiques mondiales victimes d’infox similaires. Michelle Obama, l’ex-Première dame américaine, Kamala Harris, l’ancienne vice-présidente, et Jacinda Ardern, l’ex-Première ministre néo-zélandaise, ont toutes essuyé des attaques transphobes comparable. Un schéma répétitif qui dépasse les clivages nationaux pour toucher l’ensemble du spectre progressiste occidental.
Cette internationalisation soulève des questions cruciales sur la régulation des contenus en ligne. Comment lutter contre des rumeurs qui échappent aux juridictions nationales ? Les plateformes numériques peuvent-elles encore prétendre à la neutralité face à des campagnes de désinformation coordonnées ?
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La relaxe prononcée par la cour d’appel parisienne prend une dimension particulière dans ce contexte géopolitique. Une décision qui ne manquera pas de susciter des réactions contrastées.