
Anatomie D’Une Fake News : Contenu Et Mécanismes
Cette construction artisanale cachait un scénario d’une audace inouïe. Selon les deux accusées, Brigitte Macron n’aurait tout simplement jamais existé. La théorie développée prétendait que son frère Jean-Michel Trogneux aurait pris cette identité après avoir changé de sexe, trompant ainsi la France entière.
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L’édifice mensonger s’appuyait sur une accumulation de « preuves » fabriquées. Photos détournées, évocation d’interventions chirurgicales fictives, remise en cause de la maternité de ses trois enfants : chaque élément visait à alimenter le doute. Les accusées n’hésitaient pas à divulguer des informations personnelles sur le frère de la première dame.
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Cette rumeur présente une particularité troublante : sa résurgence cyclique depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Chaque période de tension politique la fait ressurgir, démontrant sa fonction d’arme de déstabilisation.
La mécanique repose sur l’inversion de la charge de la preuve. Plutôt que de prouver leurs allégations, les propagateurs exigent des « preuves » d’innocence. Cette stratégie transforme l’absence de réponse en aveu supposé.
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L’exportation internationale de cette fake news révèle sa véritable nature : un virus informationnel conçu pour infecter les esprits au-delà des frontières. L’extrême droite américaine s’en est emparée récemment, prouvant que certaines rumeurs transcendent les clivages nationaux.