Les déclarations chocs du député LFI Thomas Portes concernant la participation des athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont déclenché une véritable tempête médiatique. Ses propos, jugés discriminatoires et provocateurs, ont suscité une vague d’indignation au sein de la classe politique française et au-delà.
Dans ce contexte tendu, une voix inattendue s’est élevée pour exprimer son désaccord : celle de Carla Bruni. L’ancienne Première dame et mannequin de renommée internationale n’a pas hésité à utiliser sa plateforme Instagram pour partager son opinion sur cette affaire qui secoue l’Hexagone.
Une déclaration qui enflamme les esprits
Tout a commencé ce samedi 20 juillet, lorsque Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis, s’est exprimé devant les caméras à Paris. Sans ambages, il a déclaré : « Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris. Il faut utiliser cette échéance et tous les leviers que nous avons pour créer des mobilisations ». Ces propos, d’une rare virulence, ont immédiatement fait l’effet d’une bombe dans le paysage politique français.
La réaction ne s’est pas fait attendre. De nombreuses personnalités politiques ont condamné fermement ces déclarations, les jugeant contraires aux valeurs de l’olympisme et potentiellement dangereuses pour la sécurité des athlètes israéliens.
Carla Bruni monte au créneau
Parmi les voix qui se sont élevées contre ces propos, celle de Carla Bruni a particulièrement retenu l’attention. L’ancienne top model et chanteuse a choisi de s’exprimer sur son compte Instagram, plateforme où elle compte des millions d’abonnés. Le 22 juillet, elle a posté une photo accompagnée d’un message lapidaire mais éloquent : « La honte ! ».
Cette réaction de Carla Bruni, bien que concise, traduit l’indignation ressentie par de nombreux Français face à ces déclarations jugées incompatibles avec l’esprit des Jeux olympiques et les valeurs de la République.
Le gouvernement réagit fermement
Face à l’ampleur de la polémique, plusieurs membres du gouvernement ont tenu à prendre position. Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères par intérim, a rapidement réaffirmé que « la délégation israélienne est la bienvenue en France pour ces JO ». Il a également annoncé son intention de contacter son homologue israélien pour lui assurer que le gouvernement français mettra tout en œuvre pour garantir la sécurité des athlètes israéliens.
De son côté, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, n’a pas mâché ses mots. Il a exprimé son « dégoût » face aux propos du député LFI, estimant que celui-ci avait « mis une cible dans le dos à ces athlètes israéliens ». Le ministre a tenu à rassurer en précisant que l’ensemble des représentants israéliens, « y compris les arbitres », bénéficieront d’une protection policière renforcée « vingt-quatre heures sur vingt-quatre » pendant toute la durée des Jeux.
Un incident qui soulève des questions
Cette affaire soulève des questions importantes sur la place du sport dans les relations internationales et sur les limites de la liberté d’expression des élus. Elle met également en lumière les tensions qui peuvent exister entre les valeurs de l’olympisme, censées transcender les conflits politiques, et les réalités géopolitiques contemporaines.
Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, cet incident rappelle l’importance de préserver l’esprit de fraternité et d’inclusion qui caractérise cet événement sportif mondial. Il souligne également la nécessité pour les autorités françaises de garantir la sécurité de tous les participants, quelle que soit leur nationalité.