
Image d’illustration © Buzzday
L’Enquête Et La Mise En Cause Des Parents
Quand la médecine capitule, la justice prend le relais. Dès le lendemain du décès, une enquête s’ouvre pour faire la lumière sur ce drame. Les circonstances exactes doivent être établies, les responsabilités déterminées.
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Les témoins défilent. Chacun raconte sa version des faits, livre ses observations. Les enquêteurs reconstituent minute par minute cette journée fatale du 13 juillet. Qui surveillait l’enfant ? Comment le bébé a-t-il pu accéder à la piscine ? Les questions fusent.
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Le 18 juillet, cinq jours après le drame, la machine judiciaire s’emballe. Les parents du petit garçon, une femme de 35 ans et un homme de 40 ans, sont placés en garde à vue. Le motif retenu : « soustraction aux obligations légales ».
L’après-midi même, le couple comparaît devant un juge du tribunal de Béthune. L’audience est lourde, chargée d’émotion. Ces parents endeuillés font face à la justice, confrontés à leurs responsabilités.
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Virginie Valton, procureure de la République adjointe, tranche. Le couple sera jugé le 4 novembre prochain pour « homicide involontaire par défaut de surveillance ». La qualification juridique tombe comme un couperet.
Derrière ce terme froid se cache une réalité humaine déchirante : des parents qui doivent répondre de la mort de leur propre enfant. La justice suit son cours, implacable, dans cette tragédie où personne ne sort indemne.
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