Image d’illustration © Buzzday
La Justice Face À La Tragédie Familiale
Cette justice qui doit trancher se penche désormais sur le dossier de Carvin. Le couple de parents affrontera bientôt les questions les plus douloureuses qui soient : celles de la responsabilité face à la mort de son propre enfant.
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L’étau judiciaire s’est resserré dès le 18 juillet. Cinq jours après le drame, la femme de 35 ans et l’homme de 40 ans sont placés en garde à vue pour « soustraction aux obligations légales ». Les questions fusent, les témoignages se recoupent, l’enquête reconstitue minute par minute cette journée fatale.
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L’après-midi même, le couple est présenté devant un juge du tribunal de Béthune. Face à eux, la machine judiciaire qui doit démêler les responsabilités dans cette tragédie familiale.
Virginie Valton, procureure de la République adjointe, tranche sur la qualification retenue. Les parents seront jugés pour « homicide involontaire par défaut de surveillance ». Cinq mots qui résument l’accusation : ne pas avoir suffisamment surveillé leur enfant au point de provoquer sa mort.
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Le 4 novembre prochain, cette famille déjà dévastée par la perte de son bébé se retrouvera dans le box des accusés. Un procès qui interrogera les limites de la surveillance parentale et les obligations légales qui pèsent sur tous les parents.
Entre culpabilité personnelle et responsabilité pénale, ce couple découvrira si la justice considère leur négligence comme criminelle. Un verdict qui ne ramènera jamais leur enfant, mais qui pourra marquer d’autres familles.
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