Face à Jordan de Luxe, l’actrice s’est livrée sans détour sur son quotidien dans la série où elle incarne depuis 2020 le personnage de Mona, la mère de Georges. Une interview riche en confidences qui a également permis d’aborder des sujets plus sensibles concernant les conditions de travail sur le tournage.
Les révélations se suivent mais ne se ressemblent pas sur le plateau de Chez Jordan. Ce mardi 10 décembre, Catherine Benguigui a levé le voile sur sa rémunération mensuelle pour son rôle dans la série à succès « Demain nous appartient ». Une transparence rare dans le milieu audiovisuel français qui permet de mieux comprendre les coulisses financières d’une des séries les plus regardées de TF1.
Face à Jordan de Luxe, l’actrice s’est livrée sans détour sur son quotidien dans la série où elle incarne depuis 2020 le personnage de Mona, la mère de Georges. Une interview riche en confidences qui a également permis d’aborder des sujets plus sensibles concernant les conditions de travail sur le tournage.
Une rémunération confortable pour un rôle quotidien
Sans langue de bois, Catherine Benguigui a révélé percevoir environ 20 000 euros mensuels pour sa participation à « Demain nous appartient ». Une somme conséquente qui s’explique par le rythme intensif d’une série quotidienne, même si les cachets individuels sont inférieurs à ceux pratiqués dans les séries hebdomadaires.
L’actrice, qui compare cette expérience à son passage dans la série « H », souligne une évolution positive dans sa carrière, tant sur le plan artistique que financier. Le format quotidien, bien que plus exigeant en termes de présence, offre une stabilité appréciable pour les comédiens.
Les coulisses d’une série quotidienne
Une série comme « Demain nous appartient » nécessite un rythme de tournage intensif avec environ 260 épisodes par an. Les acteurs alternent généralement entre périodes de tournage intense et phases de pause, selon les arcs narratifs de leurs personnages.
Un environnement de travail sous haute surveillance
Au-delà de l’aspect financier, Catherine Benguigui a également abordé un sujet plus sensible : la sécurité sur les plateaux. Elle révèle l’existence d’un système de référents mis en place pour garantir le bien-être des équipes. « Quand ça se passe mal, on peut parler à quelqu’un », explique-t-elle, saluant cette initiative.
L’actrice a notamment évoqué des incidents ayant conduit au licenciement de certains techniciens pour comportements inappropriés, particulièrement envers les jeunes comédiennes. Une situation prise très au sérieux par la production, démontrant une tolérance zéro face aux débordements.
De « H » à « DNA » : un parcours évolutif
La série H en quelques mots
Diffusée entre 1998 et 2000, « H » est une série culte dans laquelle Catherine Benguigui incarnait le personnage de Béa. Cette comédie hospitalière a marqué toute une génération de téléspectateurs et lancé la carrière de nombreux comédiens.
Son expérience dans « Demain nous appartient » contraste fortement avec ses souvenirs de « H », où elle incarnait un personnage qu’elle décrit aujourd’hui comme caricatural. « J’étais la moche grosse alors que je n’étais pas grosse à l’époque », confie-t-elle, évoquant une période où la gestion de la notoriété soudaine s’était révélée particulièrement difficile.
Cette évolution professionnelle témoigne des changements positifs dans l’industrie audiovisuelle française, tant sur le plan des conditions de travail que sur celui de la représentation des personnages féminins. Catherine Benguigui semble aujourd’hui épanouie dans son rôle de Mona, bénéficiant d’un environnement de travail plus structuré et respectueux.