Catherine Laborde : sa sœur Françoise témoigne avec émotion de leurs derniers moments partagés

Vladimir P.
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La nouvelle a bouleversé le paysage audiovisuel français. Catherine Laborde, figure emblématique de la météo sur TF1 pendant plus de deux décennies, s’est éteinte ce mardi 28 janvier 2025 à l’âge de 73 ans. Après un long combat contre la démence à corps de Lewy, l’ancienne présentatrice a rendu son dernier souffle dans sa résidence de l’île d’Yeu, entourée de ses proches.

Sa sœur Françoise Laborde, elle-même journaliste reconnue, sort aujourd’hui du silence pour partager les derniers instants précieux passés aux côtés de celle qui a illuminé les écrans des Français pendant tant d’années. Un témoignage poignant qui révèle la force des liens fraternels face à l’adversité de la maladie.

Une bataille silencieuse contre une maladie dévastatrice

La démence à corps de Lewy, cette pathologie méconnue qui a emporté Catherine Laborde, avait progressivement transformé le quotidien de la présentatrice. « À la fin, elle était tout le temps dans son lit, elle ne se levait plus trop… Elle avait beaucoup maigri, c’était vraiment un petit oiseau », confie avec émotion Françoise Laborde dans les colonnes du Parisien.


Qu’est-ce que la démence à corps de Lewy ?
Cette maladie neurodégénérative, qui touche 150 000 à 250 000 personnes en France, combine les symptômes d’Alzheimer et de Parkinson. Elle se caractérise par des troubles cognitifs progressifs, des hallucinations visuelles et des problèmes moteurs. 67% des cas ne sont pas diagnostiqués.

Des moments de complicité jusqu’au dernier souffle

Malgré la maladie, les derniers instants partagés entre les deux sœurs ont été empreints d’une touchante légèreté. « On s’est mises toutes les deux autour de son lit, on a fait des vidéos, on a pris des photos, on a dit des bêtises… C’était quand même joyeux », raconte Françoise Laborde, évoquant ces précieux moments de complicité.

La famille est restée soudée autour de Catherine, l’accompagnant dans cette ultime épreuve avec une présence constante et bienveillante. Ces instants partagés ont permis de créer des souvenirs lumineux malgré l’ombre de la maladie.

L’île d’Yeu : un refuge loin des regards

Le choix de Catherine Laborde de s’installer sur l’île d’Yeu n’était pas anodin. « Elle était très diminuée. Elle s’était installée à l’île d’Yeu parce que personne ne l’y embêtait », explique sa sœur. Ce havre de paix vendéen, avec ses plages sablonneuses et ses criques isolées, est devenu son dernier refuge.


L’île d’Yeu : un joyau vendéen
Située au large de la Vendée, l’île d’Yeu est reconnue pour ses paysages préservés. La Plage des Vieilles, sur la côte Est, offre une vue spectaculaire sur la Pointe des Corbeaux et son vieux phare. Les maisons traditionnelles aux volets colorés contribuent au charme authentique de l’île.

Un héritage médiatique et humain

Au-delà de sa carrière médiatique remarquable, Catherine Laborde laisse l’image d’une femme courageuse qui a choisi de témoigner publiquement de sa maladie. Son combat a contribué à sensibiliser le grand public sur cette pathologie encore méconnue, tout en conservant jusqu’au bout la dignité qui la caractérisait.