Cathy de L’amour est dans le pré 15 : « Je n’ai plus rien », des agriculteurs à son soutien

Angelique S.
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Le monde viticole est souvent perçu comme un univers idyllique, fait de paysages bucoliques et de dégustations raffinées. Pourtant, derrière cette image d’Épinal se cachent parfois des destins brisés et des drames humains. C’est le cas de Cathy, viticultrice girondine révélée au grand public lors de la saison 15 de l’émission « L’amour est dans le pré ».

Ce mercredi 24 juillet, la pétillante quadragénaire a partagé sur son compte Instagram une nouvelle qui a bouleversé ses abonnés. Dans une vidéo poignante, Cathy dévoile l’ampleur du désastre qui frappe ses vignes, anéantissant tous ses espoirs de récolte pour cette année. Un coup dur qui vient s’ajouter à une série de déboires, mettant à rude épreuve le moral de cette agricultrice passionnée.

Une succession de coups durs

L’année dernière, Cathy annonçait son intention de vendre ses vignes pour entamer un nouveau chapitre professionnel avec sa fille. Mais le destin en a décidé autrement. Au printemps, la viticultrice a dû faire face à de fortes gelées qui menaçaient déjà sa récolte. Un premier avertissement qui n’était que le prélude à une véritable catastrophe.

Cet été, c’est un ennemi bien plus redoutable qui s’est abattu sur le domaine de Cathy : le mildiou. Cette maladie fongique, favorisée par les conditions météorologiques humides, a littéralement dévoré ses vignes. « Je n’ai plus rien à ramasser », confie-t-elle, la voix brisée par l’émotion.

L’impuissance face à la nature

Dans sa vidéo, Cathy explique l’origine du problème : une vigne voisine, laissée à l’abandon, est devenue un véritable foyer de contamination. Malgré tous ses efforts pour entretenir, nettoyer et traiter ses propres plants, la viticultrice n’a pu empêcher la propagation du mildiou. Les spores, transportées par le vent, ont envahi l’ensemble de son domaine.

À ce fléau s’ajoute le black-rot, une autre maladie qui affecte la vigne. Les conditions météorologiques de cette année, avec des pluies fréquentes, ont créé un terrain propice à la propagation de ces maladies. « L’année dernière, il faisait chaud. Donc j’ai résisté malgré les vignes d’un voisin à l’abandon. Mais cette année, avec la pluie tous les deux jours, c’est pire que l’année dernière et aujourd’hui, je n’ai plus de récolte », déplore Cathy.

Un drame personnel qui ressurgit

Cette situation dramatique fait ressurgir chez Cathy un souvenir douloureux. Il y a huit ans, son père, également viticulteur, a mis fin à ses jours suite à une erreur commise lors de la récolte. Ce traumatisme familial pèse lourd dans l’esprit de Cathy, qui avoue avoir « le moral totalement en bas ».

Malgré tout, la viticultrice tente de garder espoir. « On va tenir le coup. Comme je dis toujours, ce n’est que matériel. Notre vie est beaucoup plus importante », affirme-t-elle, faisant preuve d’une résilience admirable face à l’adversité.

La solidarité du monde agricole

Face à cette épreuve, Cathy peut heureusement compter sur le soutien de ses amis, notamment ceux rencontrés lors de sa participation à « L’amour est dans le pré ». Claire, éleveuse de canards dans le Gers, et Aurélia, à la tête d’une ferme pédagogique en Provence, ont déjà manifesté leur solidarité envers leur amie en détresse.

Cette histoire rappelle la vulnérabilité du monde agricole face aux aléas climatiques et aux maladies. Elle souligne également l’importance de la solidarité et de l’entraide dans ces moments difficiles. Alors que Cathy fait face à cette terrible épreuve, son courage et sa détermination forcent l’admiration, incarnant la résilience des agriculteurs français face aux défis de leur profession.