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Ce défi de calcul mental a l’air facile… mais même les experts échouent ! Tout se joue sur…

Julie K.
7 Min de lecture

Un simple calcul mathématique défie l’intelligence collective : ce problème arithmétique apparemment basique crée la confusion sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. Élèves, enseignants et même experts en neurosciences butent systématiquement sur la même opération, révélant des failles insoupçonnées dans notre raisonnement logique. Alors que des milliers d’internautes tentent désespérément de trouver la solution, des établissements scolaires et une association scientifique transforment l’échec généralisé en outil pédagogique révolutionnaire.

Le casse-tête viral qui affole les réseaux : décryptage d’un phénomène inattendu

7 + 4 x 3 – 2 : cette suite d’opérations élémentaires génère des milliers de publications quotidiennes sur TikTok et Instagram. Partagé initialement par un professeur lyonnais, le défi promettait de « révéler les failles de notre logique mathématique ». En trois jours, le hashtag #DefiCalculMental a franchi le cap des 15 millions de vues, tandis que 98% des utilisateurs avouent leur échec au premier essai dans les sondages en ligne.

L’engouement dépasse les attentes : des ingénieurs publient des calculs erronés sous couvert d’anonymat, des parents filment leurs enfants s’engueulant devant l’énigme. « C’est censé être niveau collège, je me sens humilié », commente un internaute sous une vidéo devenue virale. Face à cette confusion collective, des établissements scolaires et l’association Maths Sans Frontières ont saisi l’occasion pour lancer une étude inédite sur les mécanismes cognitifs.

Les 3 erreurs qui trompent notre cerveau… même chez les ingénieurs !

L’ordre des opérations, l’ancrage mental et les automatismes visuels constituent un trio piégeux selon les analyses de chercheurs en neurosciences. 86% des adultes testés commencent par additionner les premiers chiffres, comme le révèle une étude de l’INSERM. « Notre cerveau privilégie les raccourcis logiques hérités de l’enfance, même quand on connaît les règles », explique le Dr. Éloïse Martin, spécialiste des biais cognitifs.

L’exemple 7 + 4 x 3 – 2 illustre ce phénomène : 73% des calculs erronés donnent 27 (addition linéaire) au lieu de 17 (priorité à la multiplication). Des ingénieurs en aérospatiale interrogés reconnaissent avoir « bloqué sur une équation niveau 5e » pendant plusieurs minutes. Une autre faille surprise : la disposition horizontale des nombres tromperait davantage que la notation fractionnée, comme le prouvent les tests comparatifs de l’association Maths Sans Frontières.

« C’est une révolution pédagogique » : comment les profs détournent le défi

Des collèges comme Pierre-de-Ronsard à Paris intègrent désormais le casse-tête viral dans leurs cours de mathématiques. « L’échec massif est une opportunité exceptionnelle pour enseigner l’autocritique », argue Mme Lefèvre, enseignante ayant testé la méthode. Résultat : 84% de ses élèves identifient maintenant spontanément les priorités opératoires.

La chercheuse en éducation Clara Dumont voit plus loin : « Ce bug mental expose notre dépendance aux calculatrices. Seuls 12% des adultes vérifient manuellement leurs résultats bancaires ». Son équipe a développé un module d’apprentissage basé sur l’énigme, déjà adopté par 17 académies. Des élèves filment même leurs parents en train de se tromper – une inversion des rôles qui décomplexe les adolescents face aux erreurs.

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