Choisir un prénom pour son enfant est un véritable casse-tête pour de nombreux parents. Certaines mamans rêvent de transmettre le prénom rétro de leur grand-mère, tandis que d’autres papas aspirent à un prénom plus moderne et tendance. Cette quête du prénom idéal peut durer des mois, voire des années, et conduire parfois à des choix pour le moins originaux.
Heureusement, l’État civil français veille au grain et interdit formellement certains prénoms trop extravagants ou inappropriés. Parmi les prénoms refusés, on trouve même celui d’un fruit estival très apprécié, auquel certains bébés ont échappé de justesse.
Les parents à court d’idées
Qui n’a pas passé des heures à consulter les listes de prénoms sur Internet, à en sélectionner quelques-uns, à en analyser la signification, pour finalement se heurter au désaccord du conjoint ? Certains parents, cependant, n’ont pas ce genre de problème. Leur imagination sans limites leur facilite la tâche, mais c’est parfois l’agent de l’État civil qui freine leurs ardeurs au moment de l’enregistrement.
L’intervention de l’État civil
Bien que les Français jouissent d’une grande liberté dans le choix du prénom, l’État civil impose quelques règles. Le prénom ne doit pas être ridicule, grossier ou écrit avec des caractères autres que ceux de l’alphabet français. Les fonctionnaires vérifient également que le prénom choisi n’ait pas une association problématique avec le nom de famille.
Quand les parents défendent des choix originaux
Certains parents n’hésitent pas à aller devant les tribunaux pour défendre leur choix de prénom original. Qu’on aime ou non, le prénom « Nutella » est loin d’être le pire ! On se demande ce qui peut bien se passer dans la tête des futurs parents lorsqu’ils trouvent de telles idées. Dans le même registre alimentaire, des parents ont souhaité nommer leur futur bébé « Mini-Cooper », la pâte à tartiner leur étant sûrement montée à la tête !
Quand les parents manquent d’humour
Les parents fans d’un domaine particulier sont des spécialistes pour trouver des prénoms bizarres. Le tribunal de Perpignan a ainsi épargné un enfant du prénom « Mini-Cooper ». Dans la même veine, on se souvient de la petite « Mégane Renaud », dont les géniteurs pensaient peut-être toucher des royalties du constructeur automobile. D’autres ont trouvé génial de donner un nom de personnage ou de personnalité célèbres, comme « Titeuf », « Grizemann Mbappé » ou encore « MJ » (pour Michael Jackson), prénoms qui ont été refusés en justice.
Enfin, la dernière catégorie est celle des parents qui ont raté leur carrière d’humoriste et qui, pour laisser une trace de leur passage, ont choisi un prénom qui fait rire tout le monde sauf celui qui le porte. Les prénoms suivants ont vraiment été proposés à l’état civil : « Patriste », « Babord » et « Tribord » pour des jumeaux, « Folavril » ou encore « Dilleur ». Il y a aussi plus gênant, comme « Anal » (oui oui !) ou « Jihad ».
Certains bébés ne sont donc pas passés loin de la catastrophe. Ils pourront remercier plus tard l’agent de l’État civil qui leur a certainement évité bien des problèmes dans leur vie future.