L’Enfer Du Logement À Séoul : Quand Le Rêve Immobilier Tourne Au Cauchemar
Woo-sung incarne parfaitement cette génération sacrifiée sur l’autel de la propriété immobilière. Toutes ses économies ont disparu dans l’achat d’un appartement séoulite, le graal… enfin presque. Car le rêve se fracasse brutalement contre une réalité impitoyable.
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L’appartement perd de la valeur dès l’acquisition. Les dettes s’accumulent. Les voisins transforment chaque nuit en enfer sonore. Le jeune homme découvre l’amère vérité : posséder quatre murs à Séoul ne garantit ni la tranquillité ni la stabilité financière.
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84m2 dépeint avec une précision chirurgicale la réalité de nombreux jeunes sud-coréens qui se battent pour accéder à la propriété, au prix de nombreux sacrifices et d’une grande anxiété. Cette course à l’immobilier devient un piège mortel où l’endettement remplace l’épanouissement.
Le film révèle les mécanismes pervers d’un marché qui broie les aspirations légitimes. Pression immobilière, endettement et solitude dans les grandes villes : Woo-sung subit de plein fouet cette triple malédiction qui frappe une génération entière.
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Son appartement, censé représenter l’aboutissement social, se mue en prison dorée. Chaque créancier qui sonne, chaque voisin qui fait du bruit rappelle cruellement l’échec d’un système qui transforme le logement en instrument de torture psychologique.
Cette mécanique sociale implacable s’inscrit dans une tradition cinématographique coréenne qui n’hésite plus à pointer du doigt les fractures béantes de la société moderne.
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