
Image d’illustration © Buzzday
Du Laboratoire Aux Patients : Un Parcours Semé D’Obstacles
Cette preuve va maintenant commencer. Les scientifiques d’Oxford s’attaquent à la première étape cruciale : démontrer que LungVax déclenche réellement une réponse immunitaire chez l’humain. Une montagne d’épreuves les attend encore.
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Si cette phase initiale réussit, un essai clinique sera lancé. Puis, en cas de résultats prometteurs, des tests à plus grande échelle viseront les personnes à haut risque. Le profil type : 55 à 74 ans, fumeurs actuels ou anciens, déjà éligibles aux dépistages du cancer du poumon dans certaines régions britanniques.
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« Nous développons un vaccin pour stopper la formation du cancer du poumon chez les personnes à haut risque », précise Sarah Blagden, professeure d’oncologie à Oxford et fondatrice du projet. La vocation préventive guide entièrement cette recherche.
Tim Elliott tempère les espoirs : « LungVax ne remplacera pas l’arrêt du tabac comme meilleur moyen de réduire votre risque de cancer du poumon. Mais cela pourrait offrir une voie viable pour empêcher l’apparition de certains des cancers les plus précoces. »
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Le financement de 1,7 million de livres couvre l’étude et la production de 3000 doses de vaccins. Une goutte d’eau pour un océan d’espoir. Chaque étape prendra des années. Chaque résultat devra être validé, reproduit, confirmé.
La route est longue, mais les chercheurs avancent méthodiquement vers ce qui pourrait révolutionner la prévention du cancer.
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