Image d’illustration © Buzzday
Les Plus Vulnérables Doublement Frappés
Cette empreinte neurologique ne frappe pas au hasard. Derrière les moyennes se cache une réalité plus cruelle : les hommes et les personnes issues de milieux défavorisés subissent un vieillissement cérébral encore plus prononcé.
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L’injustice sociale trouve ici une traduction biologique glaçante. Ceux qui avaient déjà moins de ressources pour traverser la crise voient leurs neurones payer le prix fort. Les inégalités ne se contentent plus de creuser les écarts économiques, elles s’inscrivent désormais dans la matière grise.
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Le Dr Ali-Reza Mohammadi-Nejad, co-auteur de l’étude, souligne l’ampleur du désastre sur X : « Cela met en évidence le bilan sociétal plus large de la pandémie, et pas seulement les effets directs du virus ». Une phrase qui résonne comme un cri d’alarme.
Car au-delà des chiffres, c’est tout un pan de la population qui se retrouve neurologiquement fragilisé. Les plus précaires, déjà malmés par les confinements successifs, découvrent aujourd’hui que leurs cerveaux ont vieilli plus vite que les autres.
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« L’enquête souligne la nécessité d’un soutien en matière de santé mentale et cognitive lors des futures crises de santé publique », insiste le chercheur. Un appel qui sonne comme un avertissement : la prochaine pandémie ne doit pas reproduire ces inégalités cérébrales.
Mais d’où vient exactement cette accélération ? Les mécanismes restent mystérieux.
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