
50% À 2 Mois, 70% À 5 Mois : Comment La Génétique Prend Le Dessus
Cette découverte rassurante s’appuie sur des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. L’évolution est saisissante : si la génétique représente 50% de l’intensité des pleurs à 2 mois, elle grimpe jusqu’à 70% à 5 mois. Une progression qui révèle comment l’hérédité s’impose progressivement sur l’environnement.
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La méthodologie suédoise repose sur une comparaison minutieuse entre jumeaux monozygotes et dizygotes. Les premiers partagent 100% de leur ADN, les seconds seulement 50%. Cette différence génétique permet aux chercheurs de mesurer précisément l’influence héréditaire sur les comportements infantiles.
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Les résultats montrent une tendance claire : plus le bébé grandit, plus son patrimoine génétique détermine ses réactions émotionnelles. Cette progression temporelle bouleverse les idées reçues sur l’adaptation parentale et l’apprentissage du nourrisson.
« Pour les parents, il peut être réconfortant de savoir que les pleurs de leur enfant sont en grande partie expliqués par la génétique et qu’ils disposent eux-mêmes de peu de moyens pour influencer l’intensité des pleurs de leur enfant », précise Charlotte Viktorsson. Une libération psychologique pour des milliers de parents culpabilisés.
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Cette montée en puissance de l’influence génétique questionne néanmoins le rôle des facteurs extérieurs. Car si les gènes dominent, l’environnement unique de chaque enfant conserve son importance dans l’équation complexe du développement infantile.