
L’Effet Toxique Du Stress Nocturne Sur L’Organisme
Cette ampleur destructrice s’explique par un mécanisme physiologique redoutable. Les cauchemars déclenchent une véritable tempête hormonale dans notre organisme endormi.
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La poussée de cortisol atteint des niveaux stupéfiants. « Les cauchemars déclenchent une poussée de cortisol si forte qu’elle peut dépasser celle vécue à l’état de veille », révèle le Dr Abidemi Otaiku, médecin et neuroscientifique à l’Imperial College de Londres qui a mené l’étude.
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Cette hormone du stress, libérée massivement, transforme chaque nuit en champ de bataille cellulaire. Le rythme cardiaque s’emballe. La tension artérielle grimpe en flèche. Les réveils en sursaut brutalisent le système nerveux.
Ces réactions, répétées nuit après nuit, deviennent toxiques pour nos cellules. « Le stress chronique est un accélérateur de vieillissement bien connu », précise le Dr Otaiku. Chaque cauchemar injecte une dose supplémentaire de cette usure programmée.
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L’organisme ne fait pas la différence entre un danger réel et un rêve angoissant. Il mobilise les mêmes ressources, déclenche les mêmes alarmes biologiques. Cette confusion perceptuelle coûte littéralement des années de vie aux personnes concernées.
Le sommeil, censé réparer et régénérer, se transforme en machine à vieillir. Les cellules subissent un stress oxydatif intense, accélérant leur détérioration naturelle. Cette découverte remet en question notre conception même du repos nocturne.
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