Cette marque de vêtements populaire auprès des Françaises fait face à des turbulences : des fermetures de boutiques sont-elles envisagées ?

Quentin M.
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Dans un contexte où le secteur de l’habillement en France est en proie à de sérieuses difficultés, de nombreuses marques de mode emblématiques des années 1970 à 1990 s’effondrent les unes après les autres. Après Camaïeu, Go Sport, Gap France, Kookaï, Don’t Call me Jennyfer, San Marina, Orcanta et Catimini, c’est au tour de Pimkie, l’enseigne de prêt-à-porter française fondée en 1971 et considérée comme l’une des marques de mode préférées des Françaises, d’être confrontée à un dilemme de taille.

Cédée il y a un an par l’Association familiale Mulliez (AFM) à un consortium de trois investisseurs, dont Lee Cooper qui possède 75 % du capital, Pimkie a été lancée dans un plan de transformation pour pérenniser son activité et renouer avec la croissance.

Restructuration en cours

Cependant, ce plan de transformation connaît de nombreuses turbulences. Il prévoit la fermeture de 38 boutiques en 2023 et 36 autres en 2024, soit un total de 74 magasins Pimkie amenés à baisser le rideau et 372 emplois supprimés.

Procédure de sauvegarde engagée

Lundi, Pimkie a été placée en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Lille, dans l’objectif de négocier la rupture de certains baux ou encore des conditions contractuelles relatives à la logistique et l’énergie, afin de poursuivre son processus de réorganisation et garantir la pérennité de l’entreprise.

Une réduction d’effectifs nécessaire ?

Selon la présidente de Pimkie, la réduction de certains postes permettrait d’aider la société à survivre, bien que Pimkie dispose toujours d’une trésorerie importante. Cependant, l’enseigne a également été victime de deux cyberattaques, qui auraient mis à mal le fonctionnement de la société et révélé l’incohérence et l’obsolescence du système informatique en place.

Une analyse approfondie en cours

Une analyse approfondie est en cours et la nécessaire modification de ces systèmes devra être discutée avec l’ancien propriétaire, l’AFM.