Un témoignage médical inédit éclaire les dernières heures du pape François, mort à 88 ans après cinq semaines d’hospitalisation. Alors que sa brève apparition à Pâques laissait croire à une amélioration, la révélation choc de son médecin sur « cette nuit terrible » du 28 février révèle un combat secret contre la mort. Entre silence du Vatican sur les causes officielles et historique médical complexe, comment comprendre la disparition du souverain pontife ? L’article dévoile ce que les bulletins de santé ne disaient pas.
La nuit du 28 février qui a failli l’emporter
Le pape François subit une infection polymicrobienne nécessitant oxygène et transfusion sanguine dès le 18 février, selon le bulletin médical du Vatican. Son état, qualifié de « critique », impose un traitement à base de cortisone et d’antibiotiques lourds. Le Saint-Siège évoque alors des complications liées à des antécédents de bronchectasies et de bronchite asthmatique.
Le 28 février, son médecin personnel Sergio Alfieri vit « une nuit terrible ». « Nous avons dû choisir entre arrêter, le laisser partir, ou forcer, malgré un risque très élevé d’endommager d’autres organes », confie-t-il au Corriere della Sera. Le pontife frôle la mort à deux reprises, conscient du danger : « Il savait, comme nous, qu’il ne survivrait peut-être pas à la nuit ».
Après cinq semaines d’hospitalisation, François regagne le Vatican le 23 mars, visiblement affaibli. Les médecins prescrivent deux mois de repos strict et des séances quotidiennes de physiothérapie respiratoire. Un communiqué du 11 avril précise que sa convalescence reste « fragile », malgré sa brève apparition publique à Pâques.
5 semaines d’hospitalisation : le début de la fin
Début 2025, le pape François entre dans un combat médical sans précédent : cinq semaines d’hospitalisation pour une double pneumonie associée à une insuffisance rénale. Le Vatican publie le 18 février un bulletin détaillant une « infection polymicrobienne compliquant le traitement thérapeutique », nécessitant cortisone et antibiothérapie intensive.
Malgré une apparente amélioration permettant sa sortie le 23 mars, les médecins imposent un protocole de convalescence drastique : deux mois de repos complet et des séances quotidiennes de physiothérapie motrice et respiratoire. Un communiqué du 11 avril précise que son apparition publique à Pâques, le 20 avril, n’était qu’une « brève parenthèse » dans sa récupération.
Cette période marque un tournant : le souverain pontife renonce définitivement à ses déplacements, contraint par des recommandations médicales strictes. Les bulletins vaticans, pourtant précis sur les traitements, occultent délibérément l’ampleur réelle du risque vital encouru.
Ses 4 combats médicaux secrets dévoilés
À 21 ans, Jorge Bergoglio subit une ablation partielle du poumon droit, révèle son dossier médical. Cette intervention marque le début d’un long parcours de santé, bien avant son accession au pontificat en 2013.
En 2021, une lourde opération du côlon le contraint à une nouvelle hospitalisation. L’année suivante, des douleurs chroniques au genou le clouent définitivement en fauteuil roulant, réduisant ses déplacements officiels. Mars 2023 voit réapparaître des complications respiratoires (bronchite) suivies d’une intervention chirurgicale pour occlusion intestinale le 7 juin.
Quatre hospitalisations en quatre ans ponctuent ainsi son règne, l’obligeant à annuler plusieurs voyages apostoliques. « Autant de maux qui l’ont limité dans sa mission, à son grand regret », précise le communiqué du Vatican du 11 avril 2025. Ces épisodes répétés esquissent le portrait d’un pape affaibli, dont la santé précarise progressivement l’exercice du pouvoir.
Les zones d’ombre persistantes du Vatican
Le Saint-Siège refuse toujours de divulguer les causes exactes du décès, se contentant d’annoncer une communication « probablement » prévue dans la soirée du 21 avril. Cette formulation inhabituelle contraste avec les bulletins médicaux détaillés publiés pendant son hospitalisation.
Le communiqué du 11 avril évoquait pourtant une convalescence « fragile » nécessitant « repos et physiothérapie », sans mentionner l’état critique révélé ultérieurement par son médecin. Donald Trump, parmi les premiers dirigeants à réagir, annonce sa présence aux obsèques tandis que des célébrations s’organisent à Notre-Dame de Paris.
Cette opacité stratégique relance les interrogations sur la gestion médiatique des souverains pontifes, entre transparence affichée et réalité des non-dits. L’absence de procès-verbal médical immédiat nourrit désormais toutes les spéculations.