Cette route a encore tué : Un jeune de 20 ans n’a pas survécu au virage de la mort

Laura P.
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Un nouveau drame s’est produit sur la route reliant Uzès à Nîmes, dans le Gard. Ce vendredi 2 août, un jeune homme d’une vingtaine d’années a perdu la vie dans un accident de la route impliquant son deux-roues et une voiture. L’incident s’est déroulé aux abords de la commune de Sainte-Anastasie, près du pont Saint Nicolas, sur un tronçon tristement connu pour sa dangerosité.

Ce drame vient s’ajouter à une série d’accidents survenus sur cette portion de route, surnommée le « virage de la mort » par les habitants du secteur. En juillet dernier, un autre jeune de 28 ans avait déjà trouvé la mort au même endroit, suite à une perte de contrôle de son véhicule. Ces tragédies successives soulèvent de nombreuses questions sur la sécurité de cet axe routier et appellent à une réflexion urgente sur les mesures à prendre pour éviter de nouveaux drames.

Une intervention des secours vaine

Selon les sapeurs-pompiers du Gard, l’accident s’est produit aux alentours de 17h. Malgré l’arrivée rapide des secours sur les lieux, le jeune conducteur du deux-roues était déjà en arrêt cardiaque. « Malgré les soins prodigués, nous n’avons pas réussi à le réanimer« , ont déclaré les pompiers, visiblement émus par cette intervention particulièrement difficile.

Huit soldats du feu étaient présents sur le lieu du drame, accompagnés d’une équipe du SMUR. Leur mobilisation rapide et leur professionnalisme n’ont malheureusement pas suffi à sauver la vie du jeune homme. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance cruciale des premiers secours et de la rapidité d’intervention dans les accidents de la route.

Un tronçon routier sous le feu des critiques

La route sinueuse entre Uzès et Nîmes, et plus particulièrement le secteur proche du pont Saint Nicolas, est depuis longtemps pointée du doigt pour sa dangerosité. Les virages serrés, les changements brusques de déclivité et la visibilité parfois réduite en font un véritable piège pour les conducteurs, notamment les moins expérimentés ou ceux qui ne connaissent pas bien le secteur.

Les accidents s’y succèdent avec une régularité alarmante, faisant de ce tronçon l’un des plus meurtriers du département. La perte de contrôle des véhicules dans les virages est souvent citée comme la cause principale de ces drames, mais d’autres facteurs entrent également en jeu.

Le « virage de la mort » en chiffres
– Longueur du tronçon dangereux : environ 3 km
– Nombre d’accidents mortels depuis 2020 : 5
– Vitesse maximale autorisée : 80 km/h
– Nombre de virages à angle droit : 3