
Un Pedigree Exceptionnel Pour Une Série Sous-Estimée
Pourtant, Maniac possédait déjà tous les atouts pour séduire dès 2018. Derrière cette proposition audacieuse se cache un pedigree exceptionnel : Patrick Somerville, le créateur génial de The Leftovers, signe cette adaptation de la mini-série norvégienne éponyme de 2015.
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Le casting réunit deux poids lourds d’Hollywood : Emma Stone, fraîchement oscarisée pour La La Land, et Jonah Hill, acteur polyvalent passé maître dans l’art du drame psychologique. Leur alchimie porte une intrigue délicieusement barrée que Netflix résume ainsi : « Deux inconnus en difficulté se rencontrent pendant un essai clinique hallucinant mené par un médecin qui a des problèmes avec sa mère et un ordinateur émotif ».
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Cette description volontairement décalée masque une réflexion profonde sur la condition humaine. Somerville développe une esthétique colorée et singulière, loin des codes sombres habituels du genre. Chaque épisode propose un univers visuel unique, mêlant rétro-futurisme et références pop assumées.
Le paradoxe frappe : comment une série aussi bien dotée artistiquement a-t-elle pu passer sous les radars ? La réponse tient peut-être dans son hybridation génétique audacieuse, mélange de science-fiction et de drame psychologique qui a déstabilisé le public de l’époque. Sept ans plus tard, cette même originalité devient son principal atout.
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