
Une Nouvelle Arnaque Qui Trompe Même Les Professionnels
Les squatteurs ont franchi un nouveau cap dans l’art de la manipulation. Fini les effractions bruyantes et les faux baux grossiers. La nouvelle méthode fait froid dans le dos par sa simplicité redoutable : se faire passer pour le propriétaire légitime auprès d’un serrurier.
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Le stratagème repose sur des prétextes d’une crédibilité déconcertante. « J’ai perdu mes clés », « mes documents sont restés à l’intérieur » : autant de mensonges parfaitement rodés qui exploitent la bonne foi des artisans. Ces professionnels, sollicités pour une intervention apparemment banale, deviennent malgré eux les complices involontaires d’une intrusion parfaitement orchestrée.
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La perversité de cette technique réside dans son aspect quasi-légal. Contrairement aux effractions traditionnelles qui laissent des traces évidentes, cette méthode ne laisse aucune preuve matérielle de violation. Le serrurier perce la serrure sur demande, en toute bonne foi, pensant rendre service à un propriétaire en détresse.
L’efficacité de cette arnaque tient à une faille majeure du système : les serruriers n’ont pas la capacité légale de vérifier la propriété d’un logement. Ils ne peuvent exiger de justificatifs de propriété avant d’intervenir. Cette zone grise juridique devient le terrain de jeu privilégié des squatteurs les plus retors, qui adaptent leurs techniques pour contourner la loi sans la violer frontalement.
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