Des fouilles minutieuses dans la chapelle relancent l’espoir
Des experts en criminalistique ont inspecté chaque recoin de la chapelle, mêlant prélèvements de sol et analyses des murs. Leur objectif : identifier d’éventuels liens matériels entre ce lieu et les dernières heures d’Émile. Les échantillons prélevés, notamment sur le sol près de l’autel, sont scrutés pour détecter des traces biologiques ou des résidus insolites.
Les récentes découvertes, après la macabre trouvaille des ossements par une joggeuse en mars 2024, ont orienté les recherches vers cette piste. Les prélèvements effectués sur les murs centenaires et le sol de la chapelle pourraient mettre en lumière des déplacements ou des activités suspectes. À ce stade, aucun élément ne confirme encore un rapport direct entre le bâtiment et la mort de l’enfant, mais ces analyses offrent un nouvel angle aux enquêteurs.
Une affaire qui divique enquêteurs et famille
Alors que des sources anonymes évoquent des « rituels familiaux inhabituels » dans le dossier, les Vedovini contre-attaquent via leur avocat : « Ces allégations relèvent de la fiction », clament-ils dans un communiqué. La famille rappelle avoir coopéré pleinement avec la justice et dénonce une campagne de dénigrement médiatique.
Le parquet d’Aix-en-Provence maintient une position prudente, précisant qu’aucune mise en examen n’est envisagée à ce stade. Les parents d’Émile, qui avaient adressé une lettre poignante à la joggeuse ayant découvert les ossements en 2024, refusent tout commentaire supplémentaire. L’enquête se poursuit, tiraillée entre hypothèses policières et présomption d’innocence.