Charlotte de Turckheim affronte l’une des épreuves les plus douloureuses de sa vie : la disparition de sa mère, Françoise Husson, à l’âge de 95 ans. Alors que le décès est officiellement annoncé dans Le Figaro ce 1ᵉʳ avril 2025, la comédienne révèle son combat quotidien contre l’Alzheimer de celle qu’elle surnommait « sa petite maman », évoquant ses visites quotidiennes à l’Ehpad d’Eygalières et son credo : « Ouvrir la porte à la joie, c’est un choix militant ». Les obsèques se tiendront le 4 avril, dans une émotion mêlée de gratitude envers ceux qui ont accompagné Françoise jusqu’au bout.
Décès de Françoise Husson : Charlotte de Turckheim annonce la disparition de sa mère à 95 ans
Le Figaro publie ce 1ᵉʳ avril 2025 l’avis de décès de Françoise Husson, mère de la comédienne Charlotte de Turckheim, emportée à 95 ans après une longue lutte contre la maladie d’Alzheimer. L’annonce, relayée dans le Carnet du jour, liste les proches endeuillés : ses quatre enfants – Marie-Cléophée, Anne-Charlotte, Amaury et Amélie de Turckheim –, ses petits-enfants, arrière-petits-enfants, ainsi que la mention touchante à Krystina, figure clé de son accompagnement.
Le décès survient sept ans après celui du père de Charlotte, Arnaud de Turckheim, ancien baron parti vivre en Afghanistan dans les années 1960 après son divorce avec Françoise. Un contexte familial marqué par les déchirements, mais aussi par le dévouement sans faille de la comédienne, qui avait confié en 2024 à France Dimanche les défis quotidiens posés par l’Alzheimer de sa mère. Une maladie qui ouvre la voie à un récit intime, entre résilience et humour, révélé dans la suite de l’article.
Le combat contre l’Alzheimer : les confidences poignantes de la comédienne en 2024
Dans un entretien accordé à France Dimanche en décembre 2024, Charlotte de Turckheim dévoilait déjà l’impact dévastateur de la maladie d’Alzheimer sur sa mère, Françoise Husson. « La maladie de ma mère est vraiment très difficile à gérer au quotidien, même si elle est dans une institution près de chez nous à Eygalières », confiait-elle, évoquant le rôle crucial de l’Ehpad local. Malgré l’épreuve, la comédienne insistait sur sa philosophie : « Ouvrir la porte à la joie, c’est un choix militant », une maxime guidant ses visites matinales.
Un an avant le décès, elle racontait son rituel immuable : « Tous les matins, je rends visite à ma petite maman », soulignant l’humour comme arme contre l’absurdité de la maladie. « Même les équipes de l’Ehpad, j’arrive à les faire marrer », ajoutait-elle, décrivant une forme de résistance par le rire. Des propos qui éclairent son engagement à préserver la dignité de Françoise, malgré le silence progressif imposé par l’Alzheimer.
Visites quotidiennes à l’Ehpad : la routine héroïque de Charlotte dévoilée
Charlotte de Turckheim transforme chaque matinée en un acte de résistance joyeuse. Depuis des années, elle se rend quotidiennement à l’Ehpad d’Eygalières, où résidait Françoise Husson, pour partager des moments de complicité avec sa mère. « Ouvrir la porte à la joie, c’est un choix militant », répétait-elle, évoquant son refus de céder au désespoir malgré les ravages de l’Alzheimer.
Ses visites rythmaient les journées de l’établissement : « J’arrivais encore à les faire marrer, même les équipes », confiait-elle en 2024, décrivant un mélange d’autodérision et de tendresse. Un exemple ? Elle imitait des scènes de ses films cultes pour déclencher des rires, même dans les moments les plus sombres. Une stratégie qui lui permettait de maintenir un lien unique avec sa petite maman, malgré le mur silencieux de la maladie.