Chauffage au bois interdit en 2027 ? Les modèles en sursis révélés, ceux gaspillant 60% de chaleur…

Julie K.
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Coût du remplacement : la bombe à retardement pour 7 millions de Français

Le remplacement des appareils non conformes pourrait coûter entre 5 000 et 15 000 € par foyer, selon les estimations de l’Ademe. Près de 7 millions de ménages, souvent en zones rurales où le chauffage au bois reste vital, redoutent une facture insoutenable sans aides publiques renforcées.

Si MaPrimeRénov’ et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) couvrent aujourd’hui jusqu’à 90 % des dépenses dans certains cas, leur pérennité post-2025 n’est pas garantie. « Même avec les subventions, je dois avancer 3 000 €… », déplore un agriculteur du Cantal, soulignant le paradoxe : les économies promises mettront des années à compenser l’investissement initial.

2027 en ligne de mire : les zones d’ombre qui inquiètent

L’absence de liste officielle des modèles interdits en 2027 nourrit les tensions. Les critères techniques pour définir un appareil « polluant » (taux d’émissions, âge, type de combustible) divisent écologistes et industriels, certains réclamant un seuil de 100 mg/m³ de particules contre 150 mg/m³ actuellement.

Le flou persiste aussi sur le financement des aides après 2025, alors que le gouvernement français évoque un « fonds transition énergétique » encore virtuel. Les collectivités rurales, premières concernées, réclament des garanties : « Sans soutien, cette transition sera un tsunami social », alerte un élu de montagne. La Commission européenne, elle, garde le silence sur le calendrier définitif.