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Chèque énergie 2025 : Attention, ne dépassez pas ce montant de revenus… L’aide précieuse pourrait vous échapper !

Julie K.
6 Min de lecture

Chèque énergie 2025 : le plafond de revenus à ne pas franchir devient la préoccupation numéro un des ménages français. Alors que le gouvernement dévoile des critères d’éligibilité plus stricts cette année, des milliers de foyers risquent de perdre cette aide vitale pour leurs factures d’électricité ou de gaz. Entre chiffres-clés controversés et méthode de calcul opaque, chaque euro gagné en 2025 pourrait faire basculer l’accès à un soutien financier évalué jusqu’à 277 €.

Chèque énergie 2025 : quels sont les changements majeurs par rapport à 2024 ?

Le dispositif, conçu pour soulager les dépenses énergétiques des ménages modestes, voit son montant moyen augmenter de 12% par rapport à l’an dernier. Contrairement à l’édition 2024, le revenu fiscal de référence devient l’unique critère d’attribution, remplaçant le mix précédent entre consommation et ressources. Une nouveauté qui concerne particulièrement les 4,2 millions de foyers éligibles en métropole.

Parmi les ajustements testés, douze départements expérimentent un « bonus territorialisé » intégrant le coût local de l’énergie. Un système complexe où la Creuse (+7% d’aide) et les Alpes-Maritimes (-3%) font déjà polémique. Le gouvernement assure pourtant que « ces modifications garantiront une équité renforcée », sans préciser le budget global alloué.

Le plafond de revenus qui fait trembler les ménages

Les seuils 2025, fixés à 16 450 € annuels pour un célibataire et 24 800 € pour un couple sans enfant, marquent une hausse de 4,5% et 3,2% respectivement par rapport à 2024. Un système de « part virtuelle » s’applique désormais aux enfants à charge : chaque mineur ajoute 3 700 € au plafond, contre 3 200 € l’an dernier. Des chiffres qui restent inférieurs à l’inflation cumulée sur deux ans (+2,8% en 2025).

« Ces ajustements ne compensent pas la perte de pouvoir d’achat réel », analyse Philippe Lambert, économiste spécialiste des politiques sociales. Il pointe un effet de seuil renforcé : un euro gagné en trop peut entraîner la perte intégrale de l’aide. Exemple dans les Yvelines, où un couple avec deux enfants perdrait 277 € d’aide pour un dépassement de… 42 € sur le plafond autorisé.

La méthode de calcul qui divise les experts

Le revenu fiscal de référence (RFR) et le nombre de parts fiscales déterminent désormais seuls l’éligibilité, un changement critiqué par plusieurs économistes. La nouvelle formule intègre une déduction forfaitaire de 15% pour les travaux de rénovation énergétique, absente du précédent dispositif. Une complexité qui pénalise les ménages recomposés ou ceux hébergeant des adultes handicapés, selon l’UFC-Que Choisir.

Le flou persiste sur les colocations (chaque occupant doit-il déclarer sa part ?) et les étudiants de plus de 25 ans, exclus même avec des revenus inférieurs au plafond. « Ce système crée des perdants par défaut d’information », dénonce la présidente d’une association de locataires. Preuve des tensions : 75 000 contestations ont été enregistrées en 2024, un record depuis la création du chèque énergie.