« Cher mari… » : l’épouse du cheikh de Dubaï exige le divorce dans un message acerbe

Quentin M.
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Dans le monde scintillant des familles royales du Golfe, les mariages sont souvent des contes de fées qui fascinent le monde entier. Cependant, parfois, ces unions ne connaissent pas la fin heureuse espérée. C’est le cas de la princesse Shaikha Mahra, fille de l’émir de Dubaï, qui vient de secouer les réseaux sociaux avec une annonce aussi soudaine qu’inattendue.

Le 16 juillet 2023, la jeune princesse a pris une décision qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel des Émirats arabes unis. À travers un message cinglant partagé sur son compte Instagram, elle a annoncé son divorce avec le prince Manea, son époux depuis seulement quelques mois. Cette déclaration brutale a non seulement surpris ses followers, mais a également soulevé de nombreuses questions sur les circonstances de cette séparation et ses implications légales.

Un mariage de courte durée

Il y a à peine trois mois, en avril 2023, la princesse Shaikha Mahra, fille du Premier ministre des Émirats arabes unis et dirigeant de Dubaï, Mohammed bin Rashid Al Maktoum, célébrait son union avec le prince Manea, un lointain cousin. Les noces fastueuses avaient fait la une des médias locaux et internationaux, promettant un avenir radieux pour le jeune couple royal.

Le bonheur semblait au rendez-vous lorsque, il y a deux mois, la princesse a donné naissance à une petite fille prénommée Mahra. Cette arrivée laissait présager une vie familiale épanouie pour les jeunes parents. Pourtant, en coulisses, la situation était loin d’être idyllique.

Une annonce choc sur Instagram

C’est sur un fond noir, symbole de deuil, que la princesse de Dubaï a choisi de partager sa décision. Son message, aussi bref que percutant, a résonné comme un coup de théâtre : « Cher mari, je divorce de toi, je divorce de toi et je divorce de toi ». Cette formule, répétée trois fois, n’est pas anodine. Elle fait référence à la pratique du « triple talaq », une forme de divorce traditionnellement réservée aux hommes dans certaines interprétations de la loi islamique.

L’utilisation de cette formule par une femme, qui plus est une princesse, a immédiatement suscité l’étonnement et soulevé des questions sur sa validité légale. En effet, la législation des Émirats arabes unis encadre strictement les modalités du divorce, qui ne sont pas régies par le droit musulman traditionnel, encore moins lorsque la demande émane de l’épouse.

Des accusations et des interrogations

Dans son message, la princesse Shaikha Mahra ne s’est pas contentée d’annoncer son divorce. Elle a également laissé entendre que son mari « est occupé avec d’autres compagnes », une accusation à peine voilée d’infidélité. Cette déclaration, si elle s’avère fondée, pourrait expliquer la brutalité de sa décision et la manière dont elle a choisi de l’annoncer publiquement.

La princesse a conclu son message par un laconique « Prends soin de toi. Ton ex-femme. », marquant ainsi une rupture nette et définitive avec son époux. Cette formulation sans appel laisse peu de place à une éventuelle réconciliation et soulève des interrogations sur l’avenir de leur jeune fille, née il y a à peine deux mois.

Un tollé sur les réseaux sociaux

L’annonce du divorce de la princesse de Dubaï a déclenché une véritable tempête médiatique sur Instagram. De nombreux internautes, surpris par la brutalité et la soudaineté de cette annonce, ont émis l’hypothèse que le compte de la princesse aurait pu être piraté. L’impossibilité de commenter la publication, les commentaires ayant été désactivés, n’a fait qu’alimenter les spéculations.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les membres des familles royales à l’ère des réseaux sociaux. Entre tradition et modernité, vie privée et exposition publique, ils doivent naviguer dans des eaux parfois troubles, où chaque déclaration peut avoir des répercussions considérables.