Christine Bravo évoque sa difficile convalescence après une opération chirurgicale

Julie K.
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L’animatrice Christine Bravo traverse actuellement une période délicate suite à une intervention chirurgicale majeure. La présentatrice de 67 ans, qui s’est installée en Corse avec son mari Stéphane Bachot, a partagé avec ses abonnés Instagram les détails de sa convalescence ce lundi 11 novembre, avec la franchise et l’humour qui la caractérisent.

Aux prises avec des douleurs dorsales invalidantes depuis plusieurs mois, l’ancienne figure de « Frou-Frou » sort tout juste d’une opération qu’elle qualifie sans détour d' »horrible ». Un moment difficile qu’elle affronte néanmoins avec son style unique, n’hésitant pas à faire des parallèles surprenants avec ses animaux de compagnie corses.

Un diagnostic complexe et des traitements inefficaces

Initialement diagnostiquée d’une hernie discale, Christine Bravo souffrait en réalité d’une discopathie sévère. Malgré le port d’un corset en métal pendant trois mois et de nombreuses tentatives de traitements conservateurs, son état ne s’améliorait pas. « Je restais couchée non-stop, avec des antidouleurs », confie-t-elle à ses followers, décrivant une période où même se lever du lit relevait du défi quotidien.

Face à l’échec des traitements conventionnels, l’animatrice a dû se résoudre à subir une intervention chirurgicale. Elle conseille d’ailleurs désormais aux personnes souffrant des mêmes maux de ne pas perdre de temps avec les alternatives : « Je conseille à tous les gens qui souffrent de L4/L5 de se faire opérer au lieu de faire des infiltrations, de la gymnastique… et de souffrir et de traîner ça. »


Qu’est-ce qu’une discopathie ?
La discopathie est une pathologie qui touche les disques intervertébraux, ces « coussins » qui amortissent les chocs entre les vertèbres. Elle peut entraîner des douleurs chroniques et une perte de mobilité importante. Les traitements vont des anti-inflammatoires à la chirurgie, en passant par la kinésithérapie.

Une intervention chirurgicale délicate

L’opération subie par Christine Bravo consiste en une arthrodèse, une intervention qui nécessite la pose de « deux pieux en titane entre 2 vertèbres, niveau L4/L5 », comme elle l’explique elle-même. Une procédure dont elle ne cache pas la difficulté, comparant avec son humour caractéristique la douleur post-opératoire à « l’écartèlement de Ravaillac ».


L’arthrodèse vertébrale en bref
Cette intervention chirurgicale consiste à souder deux vertèbres entre elles à l’aide de matériel chirurgical en titane. Elle vise à stabiliser la colonne vertébrale et à soulager les douleurs chroniques résistantes aux traitements conventionnels.

Un sens de l’humour intact malgré la douleur

Même clouée sur son lit d’hôpital, Christine Bravo garde son esprit vif et son sens de la répartie. Elle établit notamment une comparaison étonnante avec ses boucs corses, victimes d’une attaque de renard : « Quand je pense à la dignité de mes boucs, qui après avoir été déchiquetés par un renard, n’ont pas mougé, pas gémi, pas pleuré… je me trouve minable », plaisante-t-elle, évoquant également son chien blessé par un sanglier qui « remuait la queue pendant ses soins ».

Les fans de la chroniqueuse des « Grosses Têtes » devront patienter avant de la retrouver aux côtés de Laurent Ruquier, le temps qu’elle se remette de cette épreuve qu’elle traverse avec son franc-parler légendaire.