
Face-À-Face Complice : Christine Bravo Interpelle Directement Thierry Ardisson
C’est dans cette même séquence que Christine Bravo franchit le pas. Plutôt que de rester dans les généralités, elle pointe directement l’un des responsables de sa situation précaire, assis face à elle sur le plateau.
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« C’est vous, Thierry, qui m’avez payée comme ça ! »
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La phrase claque dans le studio. Lancée sur le ton de l’ironie, elle n’en reste pas moins une accusation directe. Christine Bravo désigne sans détour l’animateur emblématique comme l’un des artisans de ce système qui l’a menée à sa retraite dérisoire.
Thierry Ardisson, fidèle à son style pince-sans-rire, encaisse le coup avec un détachement tout calculé : « Il y a prescription, c’était en 1992. »
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La répartie fait mouche, mais l’animateur ne s’arrête pas là. Avec son humour légendaire, il contre-attaque : « Disons qu’on lui remboursait généreusement ses frais. Elle était coproductrice à 50 %. Elle s’est ensuite acheté un appartement. »
Cette révélation change la donne. Christine Bravo n’était pas qu’une simple chroniqueuse exploitée, mais coproductrice à parts égales. Les « frais remboursés » avaient même permis un investissement immobilier. L’échange, entre complicité et règlements de comptes, dévoile les arrangements complexes d’une époque où les frontières professionnelles restaient floues.
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