Christine (L’amour est dans le pré) adopte un chien en Roumanie et vit un cauchemar : « Le matin, elle l’a trouvée… »

Marie Q.
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Le monde de la télé-réalité et celui des animaux de compagnie se sont brutalement entrechoqués cette semaine, laissant une participante emblématique de « L’amour est dans le pré » dans un état de choc et de tristesse profonde. Christine, l’éleveuse de chiens au caractère bien trempé qui avait marqué les esprits lors de la 18e saison de l’émission, vient de vivre une expérience traumatisante qui soulève de sérieuses questions sur le bien-être animal et les pratiques d’adoption internationale.

Dans un témoignage poignant partagé sur les réseaux sociaux, Christine a révélé les détails d’un drame qui a brisé son cœur d’amoureuse des animaux. Ce qui devait être une belle histoire d’adoption s’est transformé en cauchemar, mettant en lumière les risques et les défis liés au transport d’animaux sur de longues distances. Son récit, empreint de douleur et d’indignation, a rapidement suscité l’émoi de sa communauté de fans et relancé le débat sur la protection des animaux.

De l’amour dans le pré à l’amour pour les bêtes

Connue pour sa passion débordante pour les chiens et les chats, Christine avait conquis le cœur des téléspectateurs lors de son passage dans « L’amour est dans le pré ». Cette sexagénaire au franc-parler n’avait pas trouvé l’amour avec son prétendant Alain, 73 ans, mais avait laissé une impression durable grâce à sa personnalité haute en couleur et son dévouement envers ses animaux.

Sa participation à l’émission avait également révélé au grand public son goût prononcé pour une décoration originale, qui avait d’ailleurs fait bondir l’animatrice Karine Le Marchand lors de la diffusion des portraits. Malgré l’absence de coup de foudre amoureux, Christine était restée dans les mémoires comme une figure attachante, incarnant l’amour inconditionnel pour les animaux.

L’adoption qui tourne au drame

En mai dernier, portée par son amour pour les chiens, Christine a pris la décision d’adopter Honey, une jeune femelle berger blanc suisse âgée de 10 mois, auprès d’un élevage en Roumanie. Ce choix, motivé par la compassion et le désir d’offrir une vie meilleure à un animal, allait malheureusement se transformer en une expérience déchirante. Pour faire venir Honey en France, l’éleveuse a fait appel aux services d’un transporteur polonais, une pratique courante dans le cadre d’adoptions internationales.

L’attente de l’arrivée de Honey s’est vite transformée en angoisse pour Christine. Le jour prévu pour la livraison, ses messages au transporteur sont restés sans réponse pendant de longues heures. Lorsque la réponse est enfin arrivée, elle a pris la forme d’un coup de massue : Honey avait été retrouvée morte dans sa cage de transport au matin même. « Le choc !!! », s’est exclamée Christine dans son post Facebook, relatant son incrédulité face à cette nouvelle dévastatrice.

L’adoption internationale d’animaux : une pratique à risques
L’adoption d’animaux à l’étranger, bien que motivée par de bonnes intentions, comporte des risques importants. Les longs trajets, les conditions de transport parfois inadaptées et le stress peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la santé des animaux. Il est crucial de bien se renseigner et de choisir des transporteurs agréés et expérimentés pour minimiser ces risques.

Un mystère non élucidé et une douleur persistante

Depuis cet incident tragique, Christine se bat pour obtenir des réponses. Selon ses dires, le corps de Honey aurait été laissé chez un vétérinaire à Pise, en Italie, pour une autopsie. Cependant, plus de deux mois après les faits, aucun résultat n’a été communiqué à l’éleveuse. Cette absence d’explications ne fait qu’ajouter à la douleur de Christine, qui confie : « Mon cœur saigne depuis plus de deux mois ».

L’émotion est palpable dans chaque mot du témoignage de Christine. Elle exprime non seulement sa tristesse personnelle, mais aussi son indignation face à ce qu’elle considère comme un manque de respect pour la vie animale. « On ne peut pas jouer avec la vie d’êtres vivants sans être puni, en étant responsable d’eux, une vie est précieuse et importante !! », déclare-t-elle avec véhémence dans son post.

Un appel à la vigilance et à la responsabilité

À travers son témoignage, Christine lance un véritable cri d’alarme contre la maltraitance animale. Elle utilise sa notoriété acquise grâce à « L’amour est dans le pré » pour sensibiliser sa communauté aux risques liés au transport d’animaux sur de longues distances. Son message résonne comme un appel à la vigilance et à une plus grande responsabilité de tous les acteurs impliqués dans l’adoption et le transport d’animaux.

La réaction de la communauté de « L’amour est dans le pré » ne s’est pas fait attendre. Julien et Floriane, participants de la saison 3 du programme, ont rapidement apporté leur soutien à Christine, témoignant de la solidarité qui unit les anciens candidats de l’émission. Ce soutien, bien que réconfortant, ne peut effacer la douleur de Christine, mais contribue à amplifier son message sur l’importance du bien-être animal.

Le bien-être animal : une préoccupation croissante
La sensibilisation au bien-être animal est en constante augmentation. De plus en plus de pays adoptent des législations strictes pour protéger les animaux domestiques et sauvages. En France, la loi reconnaît depuis 2015 les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité », renforçant ainsi leur protection juridique.