Plainte déposée, absentéisme et excuses contestées sur Snapchat
Une plainte pour violences et injures racistes a été officiellement enregistrée au commissariat de Vénissieux. Les faits, qualifiés de « harcèlement scolaire aggravé » par les avocats de la famille, pourraient entraîner des poursuites contre les mineurs identifiés dans la vidéo. « L’enquête déterminera les responsabilités de chacun », indique une source policière.
Depuis l’agression, Lucas ne fréquente plus le collège et suit un accompagnement psychologique. Sur Snapchat, l’un des harceleurs présents dans la vidéo a publié des « excuses » controversées, évoquant des menaces reçues après la diffusion des images. « Je n’aurais jamais dû, mais lui aussi il m’a… », écrit-il, avant de supprimer son compte. La famille dénonce une manœuvre de culpabilisation, tandis que l’Académie affirme « collaborer pleinement avec la justice ».
Harcèlement raciste à l’école : l’urgence d’agir et les dispositifs à connaître
Le numéro 3018, service gratuit d’écoute contre le harcèlement scolaire, est rappelé par les autorités après l’agression de Lucas. « Chaque signalement sauve des vies », insiste un communiqué du ministère de l’Éducation, sans mentionner directement le cas de Vénissieux. Les équipes pédagogiques sont invitées à renforcer la vigilance face aux violences discriminatoires.
La famille de Lucas espère que son combat « évitera d’autres drames ». Alors que le collégien suit un suivi psychologique, son père exige « des actions concrètes et non des promesses ». L’Académie de Lyon réaffirme sa collaboration avec la justice, tandis que la plainte pourrait servir de jurisprudence pour les futurs cas de harcèlement raciste hors enceinte scolaire.
